MAKAMBA, 3 nov (ABP) – L’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE) a organisé le 2 novembre 2023 à Makamba, un atelier de formation des communautés dont les producteurs du charbon de bois, sur la régénération des écosystèmes.
Le directeur des forêts à l’OBPE, M. Samuel Nibitanga a indiqué que la protection de l’environnement est une priorité. Il a rappelé les participants à sensibiliser leur entourage à s’atteler aux travaux de préparation, d’installation et de suivi des pépinières, mises en place sur toutes les collines. Quand les plants seront prêts à planter, la population devra planter et faire le suivi des plantules pour s’assurer qu’elles ont poussé.
D’après lui, la population devra savoir que protéger l’environnement en plantant les arbres, en évitant les feux de brousse et en traçant les courbes de niveau, pourra contribuer à la lutte contre la dégradation des sols et la déforestation. M. Nibitanga a fait remarquer les conséquences de l’activité humaine suite aux changements climatiques. Il a signalé que plus de 38 millions tonnes de terres arables sont perdus chaque année au Burundi. C’est la raison pour laquelle chaque Burundais devrait contribuer à la protection et à la conservation de l’environnement.
M. Nibitanga a également précisé que l’enquête faite en province Makamba a montré l’existence de 46 entreprises de bois qui utilisent 301,4 m³ par mois, d’où la nécessité de planter beaucoup d’arbres pour remplacer ceux qui sont utilisés dans différentes activités humaines.
Les participants ont exprimé le besoin d’avoir une autre source d’énergie pouvant remplacer le bois de chauffage ou le charbon de bois, pour sauvegarder les forêts qui sont détruites au Burundi. Ici, le directeur des forêts à l’OBPE a fait savoir que le Gouvernement prévoit que la tourbe va bien remplacer le bois comme source d’énergie sans toutefois mettre de côté l’utilisation de gaz en cours de sensibilisation, considéré comme moins cher par rapport au charbon de bois. Il a donné l’exemple que le gaz de 10 000 BIF peut être utilisé pour un travail fait par le charbon de bois de 50 000 BIF.
Pour arriver aux résultats positifs de la protection de l’environnement et la régénération des écosystèmes, une synergie entre la population, les administratifs et les services de l’OBPE, s’avère nécessaire, a-t-il conclu.