BUJUMBURA, 28 nov (ABP) – Le Président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a clôturé, mardi, le 28 novembre 2023, les activités du forum national du secteur privé dénommé » Umuzinga day 2″, organisé par le gouvernement burundais, en collaboration avec la Chambre fédérale de Commerce et de l’Industrie du Burundi, CFCIB, la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale, sous le thème « Dialogue public-privé, levier d’une croissance économique inclusive ».
Dans son mot de clôture, le Président de la République du Burundi a promis aux participants qu’il va mettre en œuvre toutes les recommandations, issues de cette rencontre, et a exhorté les ministères présents de les étudier, afin de marcher vers la vision du gouvernement de faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Au cour des échanges après le panel sur « le financement du secteur privé : défis et opportunités », le Chef de l’État a demandé aux investisseurs d’être exemplaire en matière de protection de l’environnement en plantant des arbres sur leur lieux de travail car, a-t-il déclaré, » on ne peut pas parler de développement durable du pays sans la protection de l’environnement « . Il a promis l’appui aux entrepreneurs qui s’occupent de la question de changement climatique, entre autres les jeunes entrepreneurs qui ont initié de petits coopératives, en vue de protéger l’environnement de même que les entreprises qui transforment la tourbe en charbon de chauffage car, a-t-il ajouté, ces entreprises aide le gouvernement burundais à protéger les arbres. Il a également demandé l’appui aux entrepreneurs qui s’investissent dans le système de réserve de l’eau, en vue d’irriguer les champs pendant la saison sèche.
En ce qui concerne l’amélioration des semences, le président Ndayishimiye a demandé aux entrepreneurs privés d’appuyer l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi, ISABU pour que cet institut de recherche puisse produire beaucoup de semences à servir les agriculteurs. Cela permettra aux agriculteurs de produire plus et les entrepreneurs privés vont avoir les matières premières à transformer
Les discussions à travers les différents panels ont permis en mettre en évidence un certain nombre de défis à base desquels des recommandations ont été formulées.
Sur le panel « Réforme pour améliorer le climat des affaires au Burundi», les participants ont révélé certains défis à savoir le manque d’infrastructures, le manque de compétences et le faible accès aux financements.
Les recommandations de ce panel sont notamment de traiter équitablement les investisseurs qui viennent au Burundi, améliorer le cadre de dialogue public -privé et de mettre en place un guichet unique à l’Agence de Développement du Burundi, ADB pour délivrer toutes les licences et les autorisations d’exploitation, d’exportation et d’importation, afin de réduire les goulots d’étranglement auxquels font face les investisseurs.
Sur le panel « Financement du secteur privé : défi s et opportunités « , les participants ont révélé un défi majeur qui est le déficit dans l’échange d’informations sur les outils disponibles pour accompagner le secteur privé.
D’autres recommandations formulées sont l’accélération de la mise en place du cadre réglementaire dans le secteur de l’eau et l’assainissement, en collaboration avec l’Union Européenne, le soutien dans les infrastructures comme le port de Bujumbura, la construction de chemin de fer pour réduire le coût de transport.
Le Président de la République du Burundi a demandé aux investisseurs présents d’élaborer ensemble des plans de développement les a exhortés de bien coordonner leurs actions dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, les mines, le tourisme, en vue de soutenir le développement durable du pays.