BUJUMBURA, 8 déc (ABP) – « Les prévisions des salaires de l’exercice 2022/2023 n’ont pas couvert les dépenses salariales additionnelles consécutivement au déblocage administratif et avancement fictif de carrière réalisé dans le secteur de la fonction publique », a indiqué le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Niyonzima, devant le Conseil des ministres tenu, mercredi le 6 décembre 2023, apprend-on du contenu du communiqué de presse sorti par le secrétariat général du gouvernement.
Lors de la présentation du rapport annuel d’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022-2023, le ministre en charge des Finances a signalé que ce rapport fait ressortir la particularité de l’exécution budgétaire pour cet exercice par rapport aux budgets antérieurs, suite au démarrage avec l’exercice 2022-2023 des budgets programmes et contrats programmes. « Comme c’était la première année de démarrage du budget en mode programme, des difficultés pour l’exécuter se sont manifestées. Egalement les prévisions budgétaires pour les dépenses qui devaient faire objet de passation des marchés publics ont présenté un besoin d’être refinancées car les prix sur différentes catégories de biens n’ont pas été stables ».
Le communiqué de presse continue à préciser que la collecte des recettes pour l’exercice budgétaire 2022-2023 a enregistré une contreperformance de 93,5%. Tandis qu’en matière de dépenses, le taux de liquidation du budget de l’Etat à la fin de l’exercice budgétaire 2022-2023 est de 95,6%.
Après analyse, ce rapport, a été approuvé avec la recommandation d’élaborer ce rapport trimestriellement et l’analyser avant les plafonds d’engagement des dépenses.
Selon les explications fournies par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement, le Burundi étant confronté à des besoins énergétiques, cette coopération avec la fédération de Russie permettra au Burundi de limiter sa dépendance énergétique en produisant sa propre source d’énergie durable.
Le Burundi s’étant basé sur l’expertise acquise par la Russie dans ce domaine, ce qui « le rend particulièrement bien placé pour répondre aux attentes du Burundi, d’après toujours le communiqué de presse du secrétariat général de l’Etat.