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MIPAREC contribue dans la promotion des droits de la femme

ByAdministrateur

Déc 19, 2023

BUJUMBURA, 15 déc (ABP) – Le ministère paix et réconciliation sous la croix (MIPAREC) a organisé, jeudi le 14 décembre 2023 à Bujumbura, un atelier de sensibilisation sous le thème « investir pour prévenir les violences à l’égard des femmes et filles », dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, pour montrer sa contribution dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Dans son mot de circonstance, le représentant légal du MIPAREC, M. Jean pierre Niyonzima a signalé que la société qu’il représente contribue dans la promotion des droits de la femme dans la communauté. Cette société a pour but d’aider la population burundaise à faire la réconciliation et la cohésion sociale.

Cependant, cela semble impossible du fait qu’il s’observe dans la communauté des cas des violences faites aux femmes et aux filles, a-t-il déploré.

M. Niyonzima a profité de l’occasion pour signaler que MIPAREC exerce ses activités dans 13 provinces et 60 communes, tout en soulignant que cette association a plusieurs projets à mettre en œuvre pour promouvoir les droits de la femme, notamment le projet justice sociale, le projet GEWEP III (gender equality women in powerment program), le projet relatif à l’éducation, à la paix et à la santé mentale.

Il a aussi parlé  quelques causes qui sont liées aux violences basées sur le genre, entre autres la culture et les mœurs laissés par les aïeux et les saintes écritures qui disent que l’homme est la tête du ménage.

Pour éradiquer les violences basées sur le genre, M. Niyonzima recommande la conjugaison des efforts pour la mise en place de la synergie entre les différents acteurs œuvrant dans la promotion des droits de la femme, pour aboutir à la paix et au développement durable des ménages, de la communauté et du pays.

Le coordinateur du projet justice sociale, M. Antoine Manirambona  a  quant à lui, fait remarquer que MIPAREC travaille en complémentarité avec le comité de paix au niveau communal à savoir l’administrateur communal, le conseiller des affaires sociales au niveau communal, le directeur communal de l’enseignement, le président du tribunal de résidence, l’officier de police judiciaire ainsi que d’autres associations au niveau communal qui œuvrent dans le domaine de la promotion des droits de la femme.

M. Manirambona a signifié que les femmes et les filles sont les plus menacées dans les ménages. Pour ce faire, MIPAREC a mis en place « un cadre de dialogue » pour aider à  les protéger, a-t-il annoncé.

Avec ce cadre, il a témoigné que 180 familles ont changé de mentalités et certaines d’entre elles ont révélé comment elles ont été aidés par ce cadre de dialogue, ajoutant  que l’homme et la femme doivent jouir les mêmes droits en ce qui concerne l’économie de la famille.