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La vente des fruits et viandes grillées à Gasenyi procure des revenus à la commune Buganda

ByAdministrateur

Jan 9, 2024

CIBITOKE, 6 jan (ABP) – Les grilleurs de viandes de chèvres, de poulets et de la banane, ainsi que les vendeurs de steak, de la pâte de manioc et des fruits au centre Gasenyi en commune Buganda de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi) se réjouissent des revenus qu’ils tirent de leurs métiers.

La commune Buganda en tire aussi satisfaction sur plusieurs volets, selon le secrétaire communal permanent, M. Alexis Sibomana.

Il s’agit d’une source de revenus des vendeurs de fruits et viandes car, indiquent-ils, ils ont des facilités pour vivre et nourrir les leurs. Ils donnent aussi du travail aux autres.

Bien plus, ces vendeurs de fruits et grilleurs de viandes paient régulièrement des taxes communales.

A titre d’exemple, pour une seule chèvre abattue, la commune perçoit 1000 FBu, alors que par jour, on abat entre 20 à 50 chèvres, sans compter le nombre de poulets, la quantité de viandes ou autres.

Mieux encore, les jours de matchs de football ou autres fêtes, ledit centre abat plus d’une centaine de chèvres, a-t-il ajouté.

Les vendeurs de fruits, tomates et autres produits vivriers paient chaque jour 500 FBu par point de vente.

Par ailleurs, ce responsable communal parle de la visibilité de sa commune liée à cette spécialité de la viande grillée, couplée à de la pâte du manioc, qui fait que beaucoup de visiteurs burundais ou étrangers doivent s’arrêter pour manger et boire des produits BRARUDI et parler aux autres qui n’ont pas encore fréquenté ledit centre.

Sibomana est toutefois revenu sur ce qui fait défaut à ce centre commercial, notamment le manque de parkings suffisant et le phénomène des enfants de la rue qui y prend une allure inquiétante. Sur ce, il a indiqué que la commune compte les identifier afin de mettre en garde leurs parents pour ceux qui en ont, et chercher d’autres voies de sortie pour d’autres.

Il n’a pas oublié de rappeler aux bénéficiaires de ces activités commerciales de veiller à la propreté de l’endroit et des lieux d’aisance.

Quant aux vendeurs et grilleurs, ils ont révélé à l’ABP qu’ils gagnent beaucoup de leurs métiers, ce qui leur permet de vivre et nourrir leurs familles.

Ils déplorent cependant la montée au quotidien des prix des animaux à abattre, ce qui fait que des fois, ils travaillent à perte par rapport aux années antérieures alors qu’ils doivent payer les taxes communales et jongler pour éviter de perdre leurs clients.

Un point de vente de la viande grillée, au centre de Gasenyi