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La stabilisation de la partie de la route glissée à Gukungu, un ouf de soulagement pour les habitants

ByAdministrateur

Fév 5, 2024

BUJUMBURA, 1er fév (ABP) – Les habitants de la localité située tout près de la route Nyankoni  dans le quartier Gikungu, Zone Gihosha en Mairie de Bujumbura,  qui était endommagée depuis une longue période,  se disent soulagés de la stabilisation de ladite route, a-t-on constaté sur place, mercredi le 31 janvier 2024.

Arrivé à cet endroit on est accueilli par des vrombissements des machines destinés à stabiliser la terre, des camions de sorte Howo qui amènent des pierres pour remplir les trous créés par des fissures. Tous les passagers qui y passent se disent satisfaits de cette intervention du ministre des infrastructures. Contents de ces travaux.

Un  habitant vivant à côté de cet endroit n’a pas cessé de manifester sa joie. Il a indiqué que ces travaux sont venus au moment opportun car, ce glissement avait déjà endommagé pas mal de choses y compris des maisons qui se sont effondrées. Il espère qu’après le recours de l’État via son Agence Routière Burundaise (ARB) la question sera remise en cause tout en témoignant que les travaux sont à bon pas.

La réaction est la même pour le chef du quartier Gikungu,  ravi de cette initiative, en précisant que les usagers de cette route et les habitants de la localité vivaient avec la  peur au ventre suite à ce glissement qui ne cessait de s’aggrandir.

Manirakiza Nestor, Agent de l’ARB et chef du chantier dit que la cause de ce glissement est que cet endroit est très proche de la rivière Ntahangwa, ce qui rend cette terre instable. De plus, il y a une source d’eau tout près de cet endroit, ce qui est la cause majeure de ce glissement. Pour stabiliser ce milieu, il a fait savoir qu’ils ont fait des études et ont conclu qu’il était  nécessaire de construire des niveaux superposés avec des pierres à partir de la rivière jusqu’au bord de la route. C’est un travail qui n’est pas facile, mais j’ai l’espoir qu’entre 6 mois et un an, les travaux seront achevés, a ajouté M. Manirakiza.

Les difficultés ne manquent pas entre autres  le manque du carburant ce qui ralentissent les travaux, a-t-il souligné.