RUTANA, 19 fév (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye a procédé, lundi le 19 février2024, à la libération de cent cinquante-huit prisonniers de la prison centrale de Rutana poursuivis pour des infractions mineures, a-t-on constaté sur place.
Lors de son allocution, le procureur général de la république du Burundi, M. Léonard Manirakiza a signalé que cette activité a été organisée en réponse à l’appel du président de la République de libérer des détenus poursuivis pour des infractions mineures.
Selon lui, cent quatre-vingt-quatre prisonniers de la totalité de ceux qui ont été mis en liberté sont parmi ceux qui ont commis des infractions mineures, précisant que trois cent soixante-quatre autres, sont ceux qui ont terminé le quart de la durée d’incarcération.
Pour le groupe des prisonniers qui avaient déjà terminé le quart de leur durée d’emprisonnement suivant leur condamnation, mais qui n’avaient pas encore payé des amendes qui leurs ont été infligées, ils paieront ces dernières, a-t-il ajouté.
M. Manirakiza a lancé un appel aux prisonniers sortant à avoir de bonne conduite dans leurs voisinages ainsi que dans leurs familles, afin de ne pas être emprisonné de nouveau.
Quant au numéro un du Burundi, qui a animé une séance de moralisation à l’endroit de ces prisonniers libérés, il les a appelés ainsi que d’autres Burundais, en général, à être concernés non seulement par leurs droits, mais également par leurs devoirs. Tout citoyen burundais est appelé à respecter les autres, a dit le chef de l’Etat.
Le président Ndayishimiye a rappelé que les Burundais doivent travailler pour que « nous arrivions à la vision du Burundi pays émergent en 2040 ». Pour ce fait, il a précisé qu’être en prison constitue une perte car, derrière les barreaux on ne travaille pas, alors qu’on devrait être productif. Il a, dans cette optique, exhorté les prisonniers qui allaient retourner dans leurs familles à travailler d’arrache-pied pour contribuer au développement.
Pour les habitants qui ont subi des mauvaises actions de la part de ces prisonniers, le Chef de l’Etat leur a appelé à éviter la vengeance, mais plutôt à les pardonner afin de pouvoir vivre en harmonie et travailler pour le développement