BUJUMBURA, 14 fév (ABP) – Le ministre burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Lydouine Baradahana a animé mardi le 13 février 2024 à Bujumbura, un point de presse au cours duquel elle s’est exprimée sur la conjonctivite virale.
A cette occasion, elle a indiqué que le Burundi fait face, pendant ces jours, à une flambée de cas de conjonctivite virale. D’après Dr Baradahana, les symptômes apparaissent généralement dans un œil et s’étendent rapidement à l’autre, les signes incluent rougeur des yeux, l’irritation, le larmoiement et parfois une sensation de corps étranger dans l’œil.
La conjonctivite virale est extrêmement contagieuse et se propage rapidement par contact direct avec les sécrétions des yeux infectés ou par contact avec des objets contaminés. Cette forte contagiosité nécessite donc une application stricte des mesures d’hygiène personnelle pour limiter sa diffusion, a-t-elle indiqué. Bien que non dangereuse pour la santé générale, a-t-elle poursuivi, cette affection oculaire a un impact significatif sur notre productivité nationale.
Mme Baradahana met en garde ceux qui font l’automédication qui peut entraîner des complications tout en précisant que l’utilisation inappropriée de médicaments sans prescription peut aggraver l’état et augmenter la résistance aux traitements. Par ailleurs, elle a invité les Burundais de consulter les professionnels de santé pour des conseils et un traitement approprié.
Etant donné que la prévention est la meilleure, le ministre de la santé révèle les mesures préventives pour se protéger contre cette maladie à savoir le lavage fréquent des mains, éviter de toucher les yeux avec des mains non lavées et ne pas se partager d’objets personnels tels que des serviettes ou des lunettes. Baradahana conseille également aux personnes affectées de prendre un repos et rester à l’écart des écoles et lieux de travail jusqu’à ce que les symptômes se dissipent, ce qui aidera à protéger les collègues et la communauté entière. Toutefois, elle a précisé que la conjonctivite virale n’est pas une maladie qui met la vie en danger, mais qu’elle touche au bien-être et à la capacité à travailler et à apprendre