BUJUMBURA, 26 fév (ABP) – La note relative à l’orientation des lauréats de l’examen d’Etat à la faculté de médecine au Burundi était parmi les points analysés au Conseil des ministres tenu le mercredi 21 février sous la présidence du chef de l’Etat, M. Evariste Ndayishimiye, apprend-on du communiqué émanant du Secrétariat général du gouvernement.
Ce point a été présenté par le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, M. François Havyarimana.
Dans ce communiqué, il est rappelé que dans un certain temps, l’accès des lauréats de l’examen d’Etat à la faculté de médecine est subordonné à la réussite au concours organisé à cet effet. D’une part, l’organisation du concours permet une orientation objective dans cette faculté, et d’autre part, elle permet d’avoir de futurs médecins compétents, qui sont à mesure de sauvegarder la santé de la population. Cependant, des informations faisant état d’un manque d’équité entre les étudiants candidats médecins ressortissant des différentes provinces ont été déjà soulevées.
Cette note présente l’analyse des statistiques des élèves admis à la faculté de médecine au Burundi afin de vérifier si les informations faisant état d’un manque d’équité entre les provinces sont réelles ou pas. En considérant le taux de réussite, il s’observe des disparités entre la mairie de Bujumbura et les autres provinces. Les enfants du milieu rural ont moins de chances que les enfants du milieu urbain d’être dans la faculté de médecine. Face à cette situation, trois alternatives sont proposées. Il s’agit d’augmenter le nombre de centres de passation du concours, en faisant de chaque chef-lieu de la province un centre de passation.
Cette proposition présente l’avantage de réduire la distance pour les candidats, mais présente aussi l’inconvénient d’exiger une augmentation du budget alloué à l’organisation de ce concours. Il y a aussi le fait de supprimer le concours d’entrée à la faculté de médecine et considérer uniquement les points obtenus à l’examen d’Etat, en veillant au strict respect du critère d’excellence et d’équité entre les provinces. Une autre alternative est de continuer à organiser le concours et sélectionner les candidats retenus sur la base du critère d’excellence et des quotas provinciaux pour garantir l’équité. Les quotas provinciaux seraient déterminés au prorata des effectifs des candidats à l’examen d’Etat.
Après analyse, le Conseil des ministres a opté pour l’organisation du concours et la sélection des candidats retenus sur base du critère d’excellence et des quotas provinciaux pour garantir l’équité. Les quotas provinciaux seraient déterminés au prorata des effectifs de candidats à l’examen d’Etat.