BUJUMBURA, 11 mars (ABP) – Les jeunes universitaires sont appelés à être créatifs, car tout ce qui les entoure peut devenir un capital. Cela a été annoncé par la directrice pays de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM), Mme Martine Nibasumba, au cours d’une interview accordée à l’ABP, lors d’une visite effectuée lundi le 11 mars 2024 à Bujumbura.
Quant à la vision d’un Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060, elle a fait savoir que sa contribution est que les jeunes burundais puissent être créatifs, et d’éveiller la conscience de ces derniers pour qu’ils puissent renforcer leur capacité afin de réaliser leurs rêves.
Mme Nibasumba a évoqué que le centre d’incubation et d’accélération de l’université du Burundi (CINAUB), a organisé des séances de sensibilisation aux jeunes universitaires, pour le renforcement des activités entrepreneuriales, dans le but d’échanger comment ils peuvent changer la façon dont ils réfléchissent, ajoutant que l’entrepreneuriat est la clé pour arriver à la vision du Burundi.
Elle a ajouté que même les défis peuvent devenir une solution des problèmes issus de la recherche d’un emploi. Les jeunes burundais sont appelés à réfléchir aux activités génératrices de revenus.
La directrice pays a invité ces derniers de visiter plusieurs institutions qui ont été mises en place par le gouvernement à savoir, le PAEEJ, la BIJE ainsi que la banque des femmes et rencontrer les autres jeunes ayant reçu des crédits de la part de ces institutions pour échanger de l’expérience. Cela procure l’ambition d’intégrer dans les coopératives ou de créer son propre projet.
A titre d’exemple, il est difficile d’épargner les 60 mille FBU de pré-bourse accordés par l’Etat aux étudiants de l’Université du Burundi, jusqu’à la fin du mois, sans autre source de revenu pour l’étudiant, a-t-il fait remarquer. Par conséquent, les jeunes universitaires réfléchissent au revenu et aux créations des projets dans l’optique de faire face au chômage.
Elle a recommandé que tous les jeunes développent l’esprit de créativité, changent leur mentalités et s’intègrent dans des coopératives pour partager des expériences.