BUJUMBURA, 19 mars (ABP) – Le vice-président du Sénat, Fabrice Nkurunziza a effectué le 18 mars 2024, une descente de travail à l’Université du Burundi, au campus Mutanga, là où il a réuni les responsables des différents services du ministère de l’Education nationale et de la Recherche Scientifique.
Nkurunziza a indiqué que cette descente s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations du Gouvernement, d’organiser des visites au niveau des ministères en vue de se rendre compte de l’utilisation du budget leur accordé.
Après avoir visité les infrastructures du Campus Mutanga, il a remercié le recteur de l’Université du Burundi pour avoir réussi à accueillir deux promotions d’étudiants en même temps, ce qui aidera ces étudiants à continuer leurs études sans interruption. Il a également salué certains projets de l’Université du Burundi visant à construire des campus à l’intérieur du pays pour permettre aux lauréats des études post-fondamentales de continuer leurs études universitaires dans leurs provinces natales. Concernant la coupure d’électricité, M. Nkurunziza a déclaré qu’il va plaider aux parties prenantes pour que les Universités du Burundi se dotent de leurs propres lignes électriques pour faciliter la transmission et l’acquisition des connaissances sans perdre l’éclairage. Le vice-président du Sénat a aussi demandé au Recteur de l’UB sur la mise en œuvre des projets que le ministère de tutelle a décidé de réaliser, notamment l’achat des tables virtuelles de dissections, l’aménagement des jardins des campus Mutanga et Rohero, ainsi que la réhabilitation des laboratoires de sessions de psychologies.
Sur ce, le Recteur Audace Manirambona a précisé qu’un projet d’acheter des tables virtuelles de dissections est déjà réalisé, signalant que les deux autres projets sont reporté l’année prochaine à cause de plusieurs activités de l’OBUHA, avec lequel on a signé le contrat.
Avant de terminer ses propos, M. Nkurunziza a recommandé aux responsables du ministère en charge de l’éducation, de planifier les activités à réaliser en fonction de l’argent dont ils disposent et de collaborer avec les autres entreprises de construction en vue de ne pas surcharger l’OBUHA car il ne peut pas construire tous les bâtiments gouvernementaux prévus.