GITEGA, 28 mars (ABP) – Le ministre de l’ Environnement, de l’Agriculture et de l’ Elevage, M. Prosper Dodiko , a organisé mardi, le 26 mars 2024, au chef-lieu de la province Gitega (centre du pays), une réunion à l’intention des multiplicateurs de semences et des vendeurs agréés de semences et de produits phytosanitaires venus de toutes les provinces du pays, en vue de préparer la saison culturale C, a appris l’ABP sur place.
Dans son discours, le ministre Dodiko a signalé que la récolte du maïs été bonne au cours de la saison culturale B, et a souhaité que la production continue à être bonne au cours de la saison culturale C. C’est pour cette raison, selon lui que le ministère a programmé cette rencontré avec les multiplicateurs et vendeurs de semences et produits phytosanitaires, en vue de leur demander de continuer à multiplier les intrants agricoles pour une bonne production agricole.
Selon le ministre Dodiko, le gouvernement a pris l’initiative de faciliter la tâche aux multiplicateurs et vendeurs de semences, afin d’éviter l’insuffisance ou la carence des semences sélectionnées et des produits phytosanitaires qui s’observe souvent dans le pays.
Le ministre a, en effet, demandé aux multiplicateurs des semences qui ont des cash et qui veulent importer eux-mêmes ces produits et ceux qui le désirent, mais qui ne peuvent pas commander eux-mêmes ces produits, à se faire inscrire. Les premiers sont appelés à envoyer au ministère des lettres de demande d’autorisation afin d’en bénéficier dans les meilleurs délais, mais en respectant les recommandations relatives à l’importation de ces produits.
Le ministre Dodiko n’a pas oublié de mentionner l’importation des semences maraîchères, ajoutant que depuis l’année prochaine, chaque ménage aura une semence de marakouja (ibungo) et d’avocat.
Lors de cette séance, certains participants ont suggéré que les sacs des intrants agricoles notamment, les engrais soient de 5, 10, 15 et 25 kg en fonction des moyens des agriculteurs. Le ministre a indiqué que cette idée est bonne, mais que le gouvernement du Burundi va perdre beaucoup de moyens car, selon lui, chaque ticket est acheté à 1200F. A part de cela, il y aura aussi la multiplication des sacs et des travailleurs, ce qui peut provoquer encore la hausse des prix des engrais. Pour ce, le ministre a suggéré aux agriculteurs de se mettre en groupe, afin de faire la commande ensemble.