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Le ministre de la justice  à la rencontre des justiciables

ByAdministrateur

Avr 9, 2024

CIBITOKE, 5 avr (ABP) – La ministre de la justice, Domine Banyankimbona, en compagnie de ses conseillers, a effectué une visite de travail, mardi le 2 avril 2024, au chef-lieu de la province Cibitoke, pour rencontrer les justiciables.

L’objectif de cette visite était d’écouter leurs doléances et demandes de révision de jugements, adressées à son ministère.

Dans son propos, le ministre de la justice a déclaré que pour s’aligner à la vision nationale 2040-2060, et prétendre à un État de droit, dans son ministère il doit y avoir un changement de comportement chez certains juges et magistrats corrompus. Elle a interpellé les responsables des tribunaux à prendre le devant, pour se désolidariser avec leurs personnels, qui passent outre la recommandation du Chef de l’Etat, leur demandant que l’année 2024 soit caractérisée par la justice. Elle a fait savoir qu’un petit  nombre de juges et magistrats sont seulement corrompus, et qu’il faut les identifier pour qu’ils ne continuent pas de ternir l’image de la justice.

Pour y arriver, la Ministre de la justice a exhorté les juges et les magistrats à une prise de conscience de leur mission. Comme c’était au 2ème jour après Pâques, elle leur a conseillé de  se référer à Dieu, juge suprême, dans leur travail.

Le gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza, a remercié la ministre de la justice qui s’est déplacée pour épargner de longues distances et de moyens à sa population, qui devrait se rendre à Bujumbura, à la recherche des réponses à leurs requêtes de révisions de jugements.

Il a, par ailleurs, signalé que la sécurité est relativement bonne, mais que des cas de justice populaire, suite aux accusations de sorcellerie emportent souvent des vies humaines, dans sa province. Il n’a pas oublié d’évoquer aussi qu’il y a des dossiers qui traînent en justice.

Quant aux justiciables, ils ont exprimé leur satisfaction, pour l’organisation de ce genre de descentes, et ont demandé que cette pratique demeure.