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Deux bailleurs de fonds différents pour le projet de réhabilitation du CHUK

ByAdministrateur

Avr 26, 2024

GITEGA, 24 avr (ABP) – Les Sénateurs burundais, réunis en assemblée plénière, ont adopté, après analyse, le 23 avril 2024, dans leur hémicycle de Gitega (centre du pays), deux projets de lois, tous relatifs au financement du projet de réhabilitation du centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK), en Marie de Bujumbura.

La séance a été marquée par la présence du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Prosper Dodiko qui a représenté le gouvernement burundais pour éclairer les Sénateurs sur l’un ou l’autre point suscitant des interrogations.

                                                                                    Adoption des lois par les senateurs

Dans son exposé des motifs, le ministre Dodiko a indiqué que le premier projet de loi porte sur le fonds saoudien (FSD) qui a accepté un prêt de 50 millions $, ajoutant que le deuxième projet de loi concerne un prêt de 34 millions $ au Burundi par la banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Pour plus d’éclaircissements, il a fait savoir que tous ces financements vont contribuer à renforcer le système sanitaire par l’augmentation de l’offre et l’amélioration de la qualité des soins de santé pour la population. Également, a-t-il continué, le projet vise à réduire la mortalité infantile, néonatale, juvénile et les décès dus aux maladies infectieuses et à lutter contre les maladies chroniques et non transmissibles.

Au cours des échanges, les Sénateurs ont recommandé le suivi rigoureux de ce projet, regrettant l’impact négatif découlant de l’irresponsabilité dans le suivi des infrastructures publiques, tels les ouvrages d’irrigation ou les équipements médicaux comme le scanner de l’hôpital de Mpanda.

Par ailleurs, certains sénateurs s’attendaient à la délocalisation de ce centre hospitalo-universitaire vers Gitega, la capitale politique, comme convenu. Cela réduirait aussi les longs trajets et les dépenses colossales que font les patients pour accéder et séjourner à Bujumbura, ont-ils argué, avant de demandé la cause liée à ce statut quo.

A cette interrogation, le ministre Dodiko a indiqué que l’on n’a pas pu avoir montant souhaité de 200 millions $ pour exécuter ce projet de réhabilitation. Il a ajouté que le CHUK gardera sa grande utilité de servir la population de Bujumbura tout comme les patients référés à partir des hôpitaux régionaux du pays.