MURAMVYA, 15 mai (ABP) – Sous le haut patronage du ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, Martin Niteretse, l’Ecole des sous-officiers de Police sis à Muramvya (centre ouest) a organisé mardi 14 mai 2024, au stade royal de Muramvya des cérémonies liées à la clôture de la formation de la 5ème session des candidats sous-officiers de la police nationale du Burundi, a noté l’ABP sur place.
Ces cérémonies ont été débutées par un long défilé des lauréats, et des jeux de simulation des techniques policières apprises pendant la formation.
Dans son mot d’accueil, le directeur de l’Ecole des sous-officiers de Police, Lt Col de Police Thierry Bizindavyi, a fait remarquer qu’enseigner et arriver à la réussite donnent bonheur et gratitude. Il s’est réjoui du soutien de hautes autorités présentes dans ces cérémonies qui fait oublier la fatigue sentie dans la formation pour continuer la noble mission, a-t-il souligné. Le Lt Col.de Pol. Thierry Bizindavyi a indiqué que la 5ème session de formation concerne 261 sous-officiers dont 26 qui ont passé plus de deux ans de formation pour des raisons variées, mais reconnues par la loi. Il a fait savoir qu’il y a eu six qui ont refait l’année alors que trois autres se sont montrés incapables et ont été transférés au rang des agents de la PNB.
Le Directeur de l’ESOP a demandé aux parents et aux proches de ces candidats sous-officiers de leur rappeler chaque fois de besoin d’utiliser l’arme reçu à l’exemple d’une lance héritée pour la protection de la famille. Cela pour les aider à renforcer les enseignements qu’ils ont eu en matière de la protection des droits de l’homme.
L’’Inspecteur Général de la police nationale du Burundi, Gnl Mjr de Pol. Frédéric Budomo a, lui aussi, remercié le ministre de la Sécurité publique qui avait rehaussé de sa présence la clôture de cette session de formation de base à l’ESOP. Au nom de l’inspection générale de la police nationale du Burundi, Gnl Mjr de Pol. Frédéric Budomo, a fait noter que depuis la mise en place de la PNB en 2004, l’unique école des sous-officiers a déjà formé 5 promotions avec des enseignements de qualité malgré quelque cas d’imperfections qui ne manquent pas, a-t-il souligné.
Parmi les qualités d’un sous-officier, on sait d’ores et déjà qu’il doit être intelligent et habile du fait qu’il est sous contrôle de l’officier dans la conduite et dans le suivi de toutes les activités quotidiennes des agents de police, a déclaré l’Inspecteur Général de la police. C’est vrai que les 261 sous-officiers viennent de réussir à cent pour cent mais, il s’agit d’une formation de base, selon Budomo, qui a souhaité que des formations techniques puissent être renforcées dans l’avenir, entre autres celles en rapport avec l’empreinte digitale et l’interprétation des écritures à l’intention des officiers, sous-officiers et agents de police. Il a également signalé le manque d’ordinateurs et d’autres matériels didactiques pour garantir une qualité dans les sessions de formation.
Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, Martin Niteretse, a demandé aux formateurs œuvrant à l’Ecole des sous-officiers de la police nationale, de continuer à renouveler leurs efforts, à renforcer leur confraternité et le respect mutuel pour servir d’exemple aux futures lauréats pour qu’ils soient des policiers qui se respectent et obéissent le pays et la population, a insisté le ministre Niteretse.
Il a émis le souhait de voir les policiers et leurs familles prendre le devant dans la ligne droite liée à la vision nationale « Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060. » Il a saisi l’occasion pour formuler douze principales recommandations à l’endroit de ces 261 nouveaux sous-officiers, garçons et filles. Il s’agit entre autres d’être toujours aux aguets pour combattre le désordre ou celui qui l’entraîne, combattre toute forme d’injustice, s’aligner à l’intérêt général de la population et surtout devenir des amis de cette dernière.
Ils ont été appelés, par ailleurs, à devenir de bons responsables policiers qui respectent les lois et réglementations de la nation burundaise, de s’assurer de la protection des droits de la personne humaine partout où ils sont, de servir de bon exemple pour garantir la belle image de la police nationale. Ils devront se prévenir de la corruption et de la défaillance afin de garantir la mise en application strict des connaissances reçues durant les deux années de formation.
Le ministre Niteretse a promis un don de six ordinateurs à l’Ecole des sous- officiers de Police, en vue de répondre aux défis signalés dans le domaine informatique.