BUJUMBURA, 15 mai (ABP) – Les vendeurs et les acheteurs usagers du marché du chef-lieu de la commune Nyabiraba, en province Bujumbura (ouest) sont unanimes et affirment que les prix des produits alimentaires qui y sont vendus sont très élevés et demandent qu’il y ait une régulation des prix par les pouvoirs publics, ont-ils déclaré à l’ABP mardi le 14 mai 2024.
A titre d’exemple, le prix d’un petit tas de piment qui était de 500Fbu a doublé et est actuellement à 1000Fbu, 4 petits choux coûtent 1000Fbu, un choux moyen vaut 1000Fbu, un choux légèrement pesant coûte 2000Fbu et ils les estiment chers, car au paravent un chou moyen coûtait 500Fbu. Un kilogramme de Ndagala en provenance de la Tanzanie se vend à 40 mille Fbu et les acheteurs n’en reviennent pas. Certains n’achètent plus ce produit parce que son prix est passé du simple au triple alors que le pouvoir d’achat ne suit pas cette monté des prix. Un kilogramme de viande sans os se vend à 15000Fbu, celui avec os à 12000Fbu, tandis qu’un kg de vissaires coute 9000Fbu.
Les clients disent que les prix de la viande ont monté, car il n’y a pas longtemps, le prix du kg de viande sans os avait été fixé à 11000Fbu. Les vendeurs de ce produit disent que cette montée est liée à la rareté des vaches à abattre.
Un petit tas de 4 tomates coûte 2000Fbu alors qu’il coûtait 1000Fbu. Le kg de farine de maïs coûte 1750Fbu, celui de farine de manioc est à 1600Fbu. Là ils parlent d’une légère baisse, car le prix d’un kg de farine de maïs coûtait 2200Fbu, celui de manioc 1800 Fbu, il n’y a pas longtemps.
Le kg de haricot est à 3500Fbu alors qu’il coûtait 2200 Fbu, celui du riz blanc coûte 3500 Fbu alors qu’il était vendu à 3800 Fbu, un panier de patate douce se vend à 20000Fbu, tandis qu’un petit régime de bananes coûte 20000Fbu au moment où celui de grande taille s’achète à 30000Fbu.
Les usagers de ce marché ont indiqué que les produits vivriers coûtent très chers à cause de plusieurs facteurs.
D’abord la rareté des produits qui viennent des autres provinces à cause du manque de carburant, les produits cultivés en commune Nyabiraba ne sont pas encore à maturité et les commerçants en provenance de la Mairie de Bujumbura qui vendent à des prix élevés par rapport au pouvoir d’achat de la population locale qui s’approvisionne à ce marché.