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La finance inclusive, levier d’impulsion du développement durable et équitable

ByAdministrateur

Mai 21, 2024

BUJUMBURA, 16 mai (ABP) – Le vice-président de la République du Burundi, M. Prosper Banzombaza, a rehaussé de sa présence lundi le 13 mai les activités de la 3ème édition de célébration de la semaine dédiée à la microfinance au Burundi sous le thème « La finance inclusive, levier d’impulsion du développement durable et équitable », organisée par le Réseau des institutions des microfinances (RIM) du Burundi, en collaboration avec ses partenaires.

Le vice-président de la République du Burundi a fait remarquer que cet évènement est organisé au moment où la population a déjà compris son rôle dans l’édifice du Burundi émergent, et que la meilleure voie de vaincre la pauvreté est de se mettre au travail.

D’après lui, le peuple burundais a compris qu’« ensemble tout est possible ». Ce travail d’ensemble a permis aux citoyens de s’organiser en mouvement coopératif pour impulser le secteur primaire et secondaire, à travers l’exploitation de la terre et des ressources naturelles, a-t-il souligné.

                                                                                                                      Vue partielle de participants

Selon M. Bazombanza, la couverture géographique des institutions de financement de proximité est nécessaire pour accompagner toute la population laborieuse, en favorisant la production, la compétitive et la réponse aux difficultés de trésorerie.

De son côté, le directeur général du RIM au Burundi, M. Bernard Désire Ntavumba, a indiqué que cette activité a été organisée dans le but de permettre aux acteurs du domaine de la microfinance d’échanger sur tout ce qui peut contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés.

Selon lui, les microfinances jouent un rôle important dans le développement car elles aident les gens à épargner et à obtenir des crédits pour se développer. Ces institutions ont donné de l’emploi à 3.000 salariés travaillant dans les 55 institutions des microfinances qui forment le RIM.

En outre, a-t-il déclaré, les Institutions des microfinances (IMFs) contribuent dans le développement du pays car elles payent des impôts à l’Office burundais des recettes (OBR) et aident lors élections. En plus, a-t-il dit, une microfinance semble promettre des progrès en termes d’augmentation de revenus, de réduction de vulnérabilité, d’accès aux soins à l’éducation et au logement des clients en ce sens que l’épargne aide les familles à se constituer un capital pour financer les frais de scolarité, améliorer leur logement et atteindre leurs objectifs. Il a aussi rappelé que les institutions de microfinance jouent un rôle important dans le développement du pays. Elles ont, en effet, pour missions de prêter de l’argent aux personnes qui ne disposent pas de garanties suffisantes pour accéder au système bancaire formel. Ces mêmes organisations participent au développement de l’entrepreneuriat par le financement des projets féminins et des projets des jeunes.

Le Directeur général de la microfinance CORILAC, M. Elius Bizimana, qui a exposé sur la revue des besoins d’appui des IMFs pour se professionnaliser, a précisé que pour que ces institutions puissent être professionnalisées, les partenaires doivent contribuer dans l’amélioration de l’environnement légal et règlementaire, renforcer les capacités des personnes, des organes et des clients, et atténuer le coût du crédit. Il a recommandé aux partenaires d’offrir des appuis financiers rapides sans retard et de limiter les conditions d’appui financier. Il a aussi conseillé aux acteurs des IMFs d’exprimer les besoins réels pour se professionnaliser et bâtir leur avantage concurrentiel.

Les jeunes qui ont pris part à ces activités ont demandé aux acteurs des institutions microfinances de soutenir les jeunes diplômés entrepreneurs en leur donnant du travail dans leurs microfinances au lieu d’attendre que ces jeunes viennent seulement contracter des crédits. Cela va contribuer à réduire le chômage chez les jeunes burundais.

Une femme animatrice, qui a aussi participé à cette activité, Mme Victoria Bizindavyi, a demandé aux acteurs des microfinances de collaborer avec les agronomes qui sont sur les collines et qui sont proches des agriculteurs. Ces agronomes pourront aider les agriculteurs dans la gestion des récoltes et le remboursement des dettes de ces microfinances.