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La culture d’épargner dans les banques, un des facteurs importants pour arriver à la vision 2040 et 2060

ByAdministrateur

Juin 10, 2024

GITEGA, 5 juin (ABP) – L’administration provinciale de Gitega (centre du Burundi) a clôturé mardi le 4 juin 2024, en commune Gitega, sa campagne d’une semaine de sensibilisation à l’éducation financière à l’endroit des membres des coopératives et des associations afin de les inciter à épargner leur argent dans des institutions de microfinance, a appris l’ABP sur place.

C’était en présence du chef de cabinet du gouverneur de Gitega, M. Gérard Nibigira, deux conseillers du gouverneur, l’un en charge des Affaires juridiques, M. Arthur Niyonsaba et l’autre en charge des Finances et de l’Administration, Mme Marie Nindemera, ainsi que le secrétaire exécutif permanent de l’administrateur communal de Gitega.

Lors des descentes, l’administration provinciale de Gitega a été satisfaite du fait que la plupart des coopératives œuvrant dans différentes communes de cette province ont des comptes bancaires. Elle a, à cet effet, exhorté ceux qui n’ont pas encore ouvert de comptes de le faire le plus tôt possible car, selon ces responsables administratifs, la culture d’épargner dans des banques est un des facteurs importants pour arriver à la vision 2040 et 2060. Par ailleurs, les coopératives ou associations qui n’ont pas de comptes ne reçoivent pas de crédits au niveau des institutions bancaires ou microfinances pour démarrer leur projet de développement, ont-ils renchéri.

Vue d’ensemble des participants

Le conseiller du gouverneur de Gitega chargé du Développement, M. Serges Sabukunze, a expliqué à la population qu’avoir des comptes bancaires est un avantage car, a-t-il signifié, l’argent sera très sécurisé. Aussi, la population gagnera d’autres bénéfices si son argent est placé sur des comptes épargnes. Il a interpellé la population à adopter la culture d’épargner dans des banques ou institutions de microfinance et de multiplier les sources de revenus au sein des ménages afin d’arriver aux  ménages émergents en 2040 et développé en 2060.

Le conseiller chargé des Affaires juridiques au cabinet du gouverneur de Gitega a fait remarquer que l’argent conservé à la maison peut être volé, incendié ou endommagé par des rongeurs de maisons. Aussi, a-t-il ajouté, cet argent ne procure pas de bénéfices ni au propriétaire, ni au pays, mais il diminue les taxes qui rentrent dans le trésor public.

Prenant la parole, la conseillère du gouverneur chargée des Finances et de l’Administration, s’est indignée du mauvais comportement qui caractérise certaines femmes, principalement celles des collines Birohe et Songa de la commune Gitega, qui contractent des dettes auprès des hommes d’affaires en les escroquant sans même aviser leurs conjoints. Elle leur a demandé de couper court avec cette habitude qui dénigre la femme afin d’arriver à la vision du gouvernement d’avoir des ménages émergents en 2040 et développés en 2060.

Mme Nindemera a signalé que En escroquant ces personnes, ces femmes leur donnent comme garantie des parcelles qui ne sont pas les leurs en utilisant de faux documents attestant que ces parcelles leur appartiennent. Elle a enfin invité la population de la commune Gitega à collaborer avec le projet PAIFAR-B de FIDA qui va prochainement commencer ses activités dans cette commune.

Elle a déclaré qu’avant de leur faciliter à avoir l’accès aux crédits pour démarrer leurs projets, PAIFAR-B dispensera d’abord des formations sur le travail en coopératives, l’élaboration des projets et la culture d’épargner dans des institutions de microfinance.