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Le projet de loi portant fixation du budget général de l’État pour l’exercice 2024/2025, adopté à l’unanimité par les Sénateurs

ByAdministrateur

Juin 24, 2024

GITEGA, 22 juin (ABP) – Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, M. Audace Niyonzima, a livré une annonce de mise en place d’autres écoles publiques à régime d’internat et des cantines scolaires pour améliorer davantage les conditions de vie des élèves.

Il était à l’hémicycle du Sénat établi à Gitega (centre du pays), le 21 juin 2024, où il avait représenté le gouvernement burundais pour présenter aux Sénateurs le projet de loi portant fixation du budget général de l’Etat pour l’exercice 2024/2025 et les éclairer sur certains aspects les plus importants contenus dans ledit projet de loi.

Le ministre Niyonzima a également indiqué que le même projet de loi prévoit des indemnités d’éloignement aux médecins pour les inciter d’aller prester à l’intérieur du pays. Cette idée a rencontré une appréciation positive de la part des membres de la chambre haute du parlement, arguant que cela va alléger le fardeau qui pesait lourdement sur les patients du Burundi profond.

Quant au budget en question, il a fait savoir que les dépenses totales de l’Etat vont passer de 3 780,95 milliards BIF en 2023/2024 à 4 429,70 milliards BIF pour l’exercice 2024/2025, soit un accroissement de 17,15%, a-t-il précisé.

Le ministre Niyonzima a indiqué que le déficit global s’élève à 449,60 milliards de BIF contre 426,51 milliards de BIF en 2023/2024. Pour combler ce déficit, l’Etat devra faire recours au financement extérieur à hauteur de 223,14 milliards de BIF et au financement intérieur net de 226,46 milliards de BIF.

Au chapitre des questions des Sénateurs, le ministre Niyonzima s’est exprimé sur la taxe de consommation de 5% récemment demandée aux hôteliers. Il a répondu que ces taxes vont contribuer dans l’amélioration de l’image du secteur hôtelier, par la mise en place de bonnes voies y accédant, a-t-il clarifié, à titre exemplatif.

Quant aux personnels mis en chômage sans avoir perçu leurs dus, pour cause des sociétés fermées, alors que l’État burundais y avait beaucoup d’actions, le ministre Niyonzima a fait savoir qu’une commission a été créée à cette fin pour étudier la faisabilité de leur régularisation. A l’issue de l’analyse et échanges sur ce projet de loi, les Sénateurs l’ont adopté à l’unanimité.

Le ministre des finances, du budget et de la planification économique