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Le choix des priorités et la transparence dans l’utilisation des dépenses de l’Etat restent indispensables

ByAdministrateur

Juin 26, 2024

 

BUJUMBURA, 24 juin (ABP) – Le Directeur  national de l’ONG, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (PARCEM), M. Faustin Ndikumana  a organisé, vendredi , le 21 juin 2024, à Bujumbura, un atelier d’échanges  sur  » le processus et les priorités budgétaires pour l’exercice du budget 2024-2025, afin de permettre aux participants de débattre sur ce processus et les meilleures priorités axés sur la Vision du Burundi  « pays émergent en 2040 et développés en 2060 « , en vue de contribuer à faire sortir le pays de la situation économique qui prévaut à l’ère actuelle.

A cette occasion, M. Ndikumana a fait  savoir que cet atelier a été organisé au moment où le débat parlementaire sur le projet de loi des finances pour l’exercice budgétaire 2024- 2025  a été lancé, jeudi, le 13 juin 2024 et que cela est intervenue  alors que le document de la vision2040- 2060 a été publiée en décembre 2023.

Il a fait remarquer  que dans cette loi des finances, il se remarque une augmentation substantielle  des recettes fiscales et des dépenses dans un contexte de pénurie des produits de première nécessité ainsi que le manque de devises, raison pour laquelle, il a invité le représentant du ministère des Finances dans cette atelier  pour qu’ il vienne discuter avec les autres participants en ce qui est du choix des priorités, par rapport à l’exercice budgétaire 2024-2025.

Le directeur  exécutif du PARCEM a demandé aux concernés de choisir les priorités pour bien utiliser le budget de l’Etat. Il a suggéré aussi de collecter les doléances des citoyens dans le processus budgétaire pour les mettre en avant au niveau de la fixation des priorités budgétaires. Il a, également, proposé la  mise en avant de  l’investissement car, il permet d’améliorer les conditions de vie des citoyens et de se projeter vers l’avenir, en augmentant les recettes. Il n’a pas manqué de suggérer l’élimination des dépenses inutiles afin de privilégier l’investissement.

En ce qui est des priorités à mettre en avant, les participants à cet atelier ont proposé l’accès à l’Internet, la valorisation de l’agriculture,  l’amélioration des équipements au niveau scolaire et aux soins de santé  et  des produits de première nécessité dans le pays.

M. Ndikumana n’a pas manqué de signaler que les citoyens doivent être associés dans  la validation de la loi des Finances, expliquant que les citoyens ont le droit d’exprimer  leurs préoccupations.