BUJUMBURA, 16 sept (ABP) – Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a, du 3 au 8 septembre 2024, conduit une importante délégation en Chine pour participer au sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) où il a assisté à la cérémonie d’ouverture et à la conférence de haut niveau sur l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture, lit-on dans l’article rédigé et publié la semaine dernière par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Populaire de Chine en République du Burundi, ZHAO Jiangping.
ZHAO a précisé que le 6 septembre 2024, le président de la République populaire de Chine Xi Jinping a eu une rencontre fructueuse avec son homologue burundais lors de laquelle les deux hautes autorités ont annoncé l’élévation des relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global.
De plus, a-t-elle ajouté, plusieurs documents de coopération bilatérale sous divers aspects tels que la construction conjointe du plan de coopération « la Ceinture et la Route », le développement conjoint de partenariats économiques, la coopération agricole et l’exportation de grains de café vers la Chine, ont été signés.
En parallèle, avec Dr. Peng Liyuan (L’épouse du président Xi Jinping) et d’autres épouses des dirigeants africains, la première dame burundaise, Mme Angeline Ndayishimiye a participé à la Réunion thématique sur l’éducation des femmes du Sommet du FOCAC, a signalé l’ambassadeur ZHAO.
« Réaliser le développement et la modernisation du pays au moyen de coopération constitue l’objectif commun pour la Chine et le Burundi, » a souligné Mme ZHAO dans son article.
Elle a fait remarquer que dans son discours lors de la conférence de haut niveau sur l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture, le président Ndayishimiye a souligné qu’ « ensemble, tout est possible», et que « C’est riche de toutes ces potentialités naturelles que le Burundi s’est projeté dans l’avenir à travers sa vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ».
Pendant son séjour en Chine, le chef d’Etat burundais a visité des entreprises chinoises d’infrastructures et minières, a rencontré des investisseurs chinois et s’est rendu à la province du Guangdong pour visiter les projets verts tels que la transformation de déchets et les énergies propres, visant à explorer de nouvelles opportunités et à exploiter de nouveaux potentiels à élargir la coopération pragmatique tous azimuts, a explicité Mme ZHAO.
Selon cette diplomate, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire.
Elle a rappelé que le président de la République du Burundi a indiqué que « le FOCAC représente une plateforme unique où nos nations peuvent renforcer leurs liens et travailler ensemble pour un avenir prospère et durable ».
« Le sommet de Beijing du FOCAC et la rencontre entre les deux chefs d’Etat a, clairement, défini l’orientation des relations sino-burundaises pour la prochaine phase de développement, a donné un nouvel élan aux efforts conjoints de nos deux pays frères pour promouvoir la modernisation et a marqué un nouveau jalon dans l’histoire des relations sino-burundaises », a martelé l’ambassadeur de Chine au Burundi.
ZHAO a rassuré qu’ à ce nouveau point de départ historique, en harmonisant avec la stratégie nationale de développement du Burundi, la Chine est disposée à travailler avec son pays frère dans l’optique de mettre en œuvre des consensus atteints par les deux chefs d’Etat et les acquis du sommet du FOCAC, de créer davantage de points forts de coopération pour avancer mains dans les mains sur le chemin de la modernisation et d’apporter à la population burundaise des résultats visibles et tangibles par les coopérations concrètes.
L’ambassadeur de Chine au Burundi, ZHAO Jiangping n’a pas manqué de mentionner que le président de la République populaire de Chine, M. Xi Jinping a assisté à la cérémonie d’ouverture et a prononcé un discours liminaire.
« Que les relations amicales entre la Chine et le Burundi soient promues à un nouveau niveau plus élevé ! », a-t-elle exprimé son souhait.
Signalons que les dirigeants des 53 pays africains et le président de l’Union africaine étaient présents au FOCAC, ainsi que le secrétaire général Antonio Guterres des Nations unies et les représentants de plus de 30 organisations internationales et régionales africaines.
