BUJUMBURA, 9 sept (ABP) – Le premier ministre burundais, Gervais Ndirakobuca, a reçu en audience le lundi 9 septembre 2024, au palais Ntare Rushatsi, le directeur régional des urgences sanitaires au niveau de l’Organisation internationale de la santé OMS-Afrique, Abdou Salam Gueye, venu échanger avec le 1er ministre sur les problèmes de santé et des problèmes des urgences sanitaires en général et particulièrement sur l’épidémie Mpox (Monkeypox) qui a été déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Abdou Salam Gueye a indiqué à la presse avoir apprécié l’intervention de la République du Burundi en ce qui concerne cette épidémie. « Le pays a répondu à la riposte de façon rapide et transparente tout en faisant une déclaration de l’épidémie, et jusqu’à présent, tous les cas ont été déclarés au niveau de l’OMS conformément au règlement sanitaire international », a-t-il souligné.
Abdou a également souligné que le Burundi travaille aussi pour soulager les malades car, a-t-il expliqué, ce qui est exceptionnel est que sur presque 100 personnes qui ont été testées positives, aucun cas de décès n’a été enregistré.
Il a, à cet effet, salué l’aspect multisectoriel de l’intervention burundaise qui regroupe non seulement le ministère en charge de la santé, mais également beaucoup d’autres ministères au sein du gouvernement. « L’engagement du gouvernement burundais a donné aussi de l’argent au niveau de la réponse, une initiative qui a été remarquée au niveau de l’OMS, » a-t-il ajouté.
Selon cette autorité dans le domaine sanitaire au niveau international, si l’OMS a déjà déclaré l’épidémie de Mpox comme une urgence sanitaire de portée internationale, cela signifie que ceux qui ont la capacité d’aider les pays qui en ont besoin doivent se déclarer. « Les compagnies qui ont la capacité de fabriquer des médicaments pour le traitement de Mpox, des diagnostics et des vaccins doivent accélérer le processus. Même les chercheurs qui en sachent quelque chose doivent s’approcher de l’OMS’ », a poursuivi Abdou Salam Gueye.
Il a signalé que jusqu’à l’ère actuelle, il y a eu une mobilisation de la communauté internationale pour aider tous les pays les plus concernés, notamment la République démocratique du Congo et le Burundi.
Etant donné que la quantité de vaccins dans le monde est très limitée, le directeur régional des urgences sanitaires au niveau de l’OMS-Afrique a encouragé les pays à faire un système de surveillance qui leur permet de détecter les cas très rapidement et de les isoler afin de ne pas transmettre cette maladie à d’autres personnes.
Le chef de bureau chargé de la presse et communication à la primature Festin Ntiyumvamabwire a, quant à lui, signalé que le premier ministre et le directeur régional des urgences sanitaires au niveau de l’OMS-Afrique se sont convenus de s’entraider mutuellement dans le combat contre cette épidémie.