BUJUMBURA, 10 sept (ABP) – Le Secrétaire permanent au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Ir Emmanuel Ndorimana a procédé lundi , le 9 septembre 2024, à l’ouverture des activités d’un atelier national de validation des rapports élaborés dans le cadre du projet » Building capacities in Burundi to implement the Enhanced Transparency Framework under the Paris agreement « , à l’intention de tous les directeurs généraux et les experts impliqués dans la lutte contre le changement climatique au Burundi.
A cette occasion, Ir Ndorimana a fait savoir que le gouvernement du Burundi, à travers le ministère de l’Environnement, de l’ Agriculture et de l’ Elevage, a sollicité et obtenu le soutien financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour mettre en œuvre ce projet qui vise à soutenir le Burundi à accomplir ses engagements de conformité et de transparence renforcée de l’Accord de Paris, en mettant l’accent sur le système de mesure, notification et vérification (MNV), qui comprendra à la fois des inventaires de Gaz à effets de serre (GES), des mesures d’atténuation et d’adaptation entreprises par le Burundi pour atteindre les réalisations des Contributions Déterminées au niveau National, CDNs.
Il a souligné qu’une équipe de consultants a élaboré les différents rapports provisoires sur les cadres institutionnelles, juridiques et procéduraux du système de mesure, de notification, vérification des inventaires de gaz à effets de serre, de suivi des progrès de mise en œuvre des CDNs dans le cadre de mise en œuvre de ce projet.
Il n’a pas oublié de signaler que les effets des changements climatiques constituent un véritable défi pour la réalisation des objectifs de développement durable, une menace pour les équilibres écologiques des écosystèmes naturels et augmentent les maladies épidémiologiques ainsi que la pauvreté des communautés.
Pour faire face à ce fléau mondial, a-t-il signalé, 196 pays ont adopté la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques(CCNUCC).
En outre, chaque partie à la convention s’est engagée à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique.
Ainsi, le Burundi a aussi ratifié cette convention et il s’st engagé à contenir la hausse des températures en dessous de 2°c, tout en poursuivant ses efforts pour la maintenir en dessous de 1,5°c jusqu’ 2050, à établir leurs CDNs et un cadre de transparence renforcé par un système de mesurage, de rapportage et de vérification des émissions et absorptions.
Il a ajouté que le Burundi a adopté depuis 2018 un Plan national de développement horizon 2018-2027 qui vise la transformation des structures économiques pour une croissance forte durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social.
Tout cela, a déclaré Ir Ndorimana, s’inscrit dans la dynamique du développement durable, l’image souhaitée et de l’avenir du Burundi dans la vision « Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060. »
Le directeur général de l’Office burundais pour la Protection de l’Environnement OBPE, Ir Berchmans Hatungimana a précisé que l’objectif de cet atelier est d’analyser et de valider ces rapports techniques sur les cadres institutionnels, juridiques et procéduraux des systèmes de mesures, de ratification et de vérification des IGES et de suivi des CDNs.
Il a invité tous les participants de mettre leurs expériences à contribution pour proposer des avis, suggestions et informations complémentaires pour améliorer et valider les rapports susmentionnés car, a-t-il annoncé, « notre détermination va faire face au changement climatique et aider notre pays à honorer l’engagement pris dans le cadre de la convention et de l’Accord de Paris ».