BUJUMBURA, 17 sept. (ABP) – Les journalistes doivent être capables d’adopter les pratiques sécuritaires pour mieux se protéger contre tous les dangers, a indiqué M. Olivier Kadodwa chef de service en charge de la coopération et du partenariat au sein du ministère de communication dans ses attributions. C’était lors d’un atelier de formation organisé mardi le 17 septembre 2024, par l’association Charité Sans Frontière (CSF), sur la sécurité numérique à l’intention des journalistes et informaticiens.
Selon M. Kadodwa, cet atelier a pour objectif de mener les journalistes et informaticiens à faire face à la criminalité informatique, pour pouvoir protéger leurs sources, leurs données et leur intégrité professionnelle. Ils doivent également faire face à la répression de la liberté de la presse et ainsi, adopter des stratégies à opérer dans un environnement plus sécurisé, a-t-il fait savoir.
Kadodwa a indiqué que les journalistes doivent être capables d’adopter les pratiques sécuritaires rigoureuses pour se protéger contre tous les dangers, afin de mieux poursuivre leur mission d’informer le public.
Selon lui, parmi les menaces numériques que les journalistes peuvent être confrontées, figurent le harcèlement en ligne et cyber-intimidation, où les journalistes peuvent être victimes de campagne de dénigrement et d’harcèlement sur les réseaux sociaux. La surveillance numérique où les communications peuvent être interceptées, en particulier dans des contextes politiques sensibles, est une ménace énumérée par M. Kadodwa. Le phishing et piratage ou tentatives d’hameçonnage pour obtenir des informations sensibles qui sont fréquentes ; le doxxing en rapport avec la divulgation des informations personnelles qui peut mener à des menaces physiques, ont également été énumérées comme menaces potentielles.
Pour se protéger, M. Kadodwa a conseillé de créer des mots de passe complexes et uniques pour chaque compte, d’utiliser des outils de communication chiffrés pour protéger les échanges avec les sources et avec les collègues. Il a mentionné également d’utiliser un réseau privé virtuel (VPN) pour masquer l’adresse IP et sécuriser la navigation sur internet. Enfin, de participer à des formations en sécurité numérique pour rester informé des meilleures pratiques et des nouvelles menaces.