BUJUMBURA, 23 sept (ABP) – L’Observatoire National pour la Prévention et l’éradication du Génocide, des crimes de guerres et autres crimes contre l’Humanité (ONPGH), a sorti une déclaration lundi le 23 septembre 2024, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la paix, sous le thème: » Cultiver la culture de la paix ». Cette journée se célèbre tous les 21 septembre de chaque année.
Le président de l’ONPGH, Jean de Dieu Mutabazi, a indiqué que cette journée internationale de la paix a été déclarée par la résolution des Nations Unies numéro 55/282.
En effet, pour cette année, la journée intervient au moment où il y a des guerres qui s’observent dans le monde notamment en Ukraine, à Gaza et à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Actuellement, a-t-il ajouté, le Burundi connaît la paix mais son devoir de mémoire ne cesse de rappeler qu’après son indépendance a connu « le génocide contre les Bahutu » pendant la période de 1972-1973 et d’autres événements atroces ayant endeuillé le Burundi.
Pour que ces évènements ne puissent pas se reproduire, le président de l’ONPGH appelle, à travers cette déclaration, tout burundais à une prise de conscience pour consolider la paix aussi bien dans l’espace que dans le temps, en vue de bâtir ensemble une paix durable.
D’après lui, le thème choisi interpelle tous les leaders à quelque niveau qu’il soit, de s’unir tous pour adopter les bonnes pratiques de paix et les inculquer aux enfants, aux générations actuelles et à venir, pour que la culture de la paix soit une réalité de tous les jours. Une réalité qui transparaît dans les faits, gestes et dans les pensées ainsi qu’avec les collègues au milieu du travail que dans le voisinage au quartier ou sur les collines, a-t-il martelé.
Selon cette même déclaration, en cette journée, l’ONPGH profite l’occasion de manifester son empathie et sa solidarité envers la population de l’est de la RDC qui souffre du conflit armé.
Ledit observatoire saisit, également, cette opportunité pour soutenir et encourager le gouvernement du Burundi pour les appuis multiformes destinés à recouvrer et à respecter l’intégrité territoriale de la RDC.
C’est aussi une bonne occasion de bâtir davantage une démocratie stabilisatrice pour les prochaines élections de 2025. Une démocratie qui stabilise les institutions, qui permet de renouveler les chambres haute et basse du parlement ainsi que les conseils communaux dans un climat de paix et en toute sportivité, apprend-on. Mutabazi a clôturé ses propos en lançant un appel vibrant aux réfugiés, en particulier les réfugiés politiques de 2015, principalement ceux qui sont dans les capitales occidentales pour qu’ils rentrent au bercail. Cela pour rejoindre la dynamique en cours de la diaspora burundaise qui tient à donner sa contribution pour atteindre les objectifs de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060.