GITEGA, 24 sept (ABP) – Les sénateurs burundais réunis en assemblée plénière ont adopté, à l’unanimité, lundi, le 23 septembre 2024, dans hémicycle de Gitega (centre du pays), le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de la charte constitutive du groupe des sept plus (g7+).
La séance a été marquée par la présence du ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, M. Audace Niyonzima, qui a représenté le gouvernement pour expliquer ledit projet de loi aux sénateurs.
Dans son exposé des motifs, le ministre Niyonzima a fait savoir que la charte en question régit un groupe de pays ayant connu des conflits, qui s’y trouvent ou qui pourront y entrer plus tard
Les principaux objectifs de la charte, sont notamment la consolidation de la paix et le renforcement des États par le partage de l’expérience tirée de la guerre, la promotion de la coopération entre les Etats membres, à travers l’échange de conseils et le partage d’expertise et d’expérience, la gestion de l’aide pour un développement adapté aux contextes des Etats membres, en respectant leur souveraineté; et enfin, la promotion d’une bonne gouvernance pour s’assurer un développement économique.
Pour plus de détails, M. Niyonzima a indiqué que le g7+ est une organisation internationale intergouvernementale, dont les membres fondateurs sont l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo, le Haïti, le Liberia, le Soudan du Sud, la Sierra Leone et le Timor Oriental.
Le g7+ est actuellement composé de douze autres pays qui s’y sont associés, selon le ministre Ndayizeye, précisant que la charte précise que tout autre pays touché par le conflit ou en situation de post-conflit peut être admis par consensus des pays membres.
Dans sa réaction aux questions des sénateurs, le ministre Niyonzima a assuré que le Burundi pourra verser ses cotisations au g7+, arguant qu’il y a des signaux d’espoir que le pays est sur la voie du développement économique.