BUJUMBURA, 11 déc (ABP) – Le vice-président de la République du Burundi, Prospère Bazombanza a ouvert mardi le 10 décembre 2024, les cérémonies marquant la semaine dédiée à la 8ème édition de la danse emblématique du tambour.
Cette 8ème édition a été célébrée sous le thème : » Tous les Burundais, célébrons le 10ème anniversaire de l’introduction de la danse emblématique du tambour au patrimoine immatériel de l’humanité, que notre culture soit le socle du développement vers la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060″.
Dans son allocution, M. Bazombanza a indiqué qu’actuellement le tambour n’est plus une richesse du Burundi seulement, mais du monde entier car, il figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, il y a 10 ans.
Le vice-président a fait savoir que la culture a été la base des objectifs du Burundi, et a permis aux Burundais d’avoir leur propre pays basé sur la même langue partagée (le Kirundi). Cette force a permis de communiquer dans l’unité et dans l’amour, de protéger et de défendre le pays, de partager des activités, des productions, d’avoir de bonnes relations et de renforcer les valeurs culturelles.
Face à l’armée coloniale allemande, a-t-il ajouté, l’unité, le courage, l’habileté incarnée dans la culture, ont pu animer la lutte de l’armée du roi Mwezi Gisabo.
Pour lui, depuis longtemps, le tambour était utilisé dans plusieurs réglementations de la vie nationale : éclairer les activités qui unissaient de nombreuses personnes, comme invitation au cours des réunions organisées, lors de la fête nationale de l’Umuganuro. Il a remercié les anciens qui nous ont laissé ce trésor sans oublier les tambourinaires qui ne cessent de nous rappeler ce trésor.
Afin de protéger ce trésor, M.Bazombanza a appelé les Burundais à apprendre aux enfants la culture burundaise, en général, mais également à aimer et à jouer le tambour, afin de sauvegarder cette richesse.
Aux tambourinaires ainsi qu’à tous Burundais, il a interpellé de planter plante l’Umuvugangoma, l’arbre qui sert à la fabrication du tambour. Il a appelé surtout le ministère ayant l’environnement dans ses attributions de multiplier cette plante et de la protéger.
A côté de leur dévouement à la culture à travers le tambour, il a interpellé les tambourinaires, de se lancer, avec le même courage, dans les activités génératrices de revenus, afin de développer leur famille, et promouvoir le développement du pays en général. Il n’a pas manqué d’interpeller tous les Burundais à soutenir les tambourinaires gardiens de la tradition. Il a réitéré l’engagement du gouvernement au soutien des tambourinaires et à la sauvegarde de notre tradition à travers le tambour.