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ABP - Agence Burundaise de Presse

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Sensibilisation aux problèmes qui empêchent les filles et les femmes d’avoir accès aux possibilités d’éducation

ByAdministrateur

Déc 15, 2024

BUJUMBURA, 10 déc (ABP) – Dans le cadre du lancement officiel de la campagne « Afrique éduque sa fille » au Burundi, le Secrétaire permanent au ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, M.Frédérick Bangirinama a montré les axes prioritaires de la campagne « Afrique éduque sa fille ». C’était lors du forum national sur l’éducation des filles et femmes au Burundi.

Il s’ agira, selon lui, de  plaider en faveur de l’élaboration et la mise en œuvre de  politiques  et de programme qui s’attaquent aux pratiques néfastes ( violences sexuelles et sexistes ,mariages forcés, grossesses précoces, travail des enfants ) et qui aident les filles non scolarisés, les filles en déplacement et les filles vulnérables à accéder à l’apprentissage continu, renforcer le plaidoyer continental, la communication et l’engagement des États membres et des médias  sur la campagne  » Afrique éduque sa fille ».

Il faudra, par ailleurs, créer des partenariats et des

réseaux avec des organisations aux vues similaires et travaillant dans le domaine de l’éducation, de l’égalité de sexes et dans des contextes humanitaires, améliorer les compétences et les connaissances des organisations locales des jeunes, des leaders, des organisations confessionnelles et des chefs traditionnels,  afin de répondre efficacement aux situations d’urgence et de veiller à ce que les filles et les femmes continuent d’avoir accès à l’éducation. Il est prévu de renforcer la recherche, les données et les preuves pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique, suivre, évaluer et rendre compte de l’impact de la campagne et identifier les domaines nécessitant une amélioration de l’efficacité.

M.Bangirinama a fait savoir que l’Union africaine a lancé cette campagne pour mener des sensibilisations aux problèmes qui empêchent les filles et les femmes d’avoir accès aux possibilités d’éducation. Elle a été lancée comme un appel à l’action pour que les Etats membres de l’Union africaine adoptent des actions et des politiques positives pour encourager les filles à retourner à l’école après avoir rencontré différents problèmes.

Malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes dans le domaine de l’éducation, de profondes disparités subsistent au sein des pays du continent africain. Selon la banque mondiale, a expliqué M.Bangirinama, 60% manquaient de matériel pédagogique, contre 44% des garçons.

D’après lui, la campagne se veut un relais dans la sensibilisation à la nécessité d’éduquer les filles et les jeunes femmes africaines dans les zones difficiles d’accès et les plus reculées des pays des continents.

Les résultats attendus pour cette campagne sont, selon lui, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des programmes de lutte contre les pratiques néfastes, la réinsertion des filles non scolarisées ou en déplacement et l’accès continu des filles vulnérables à l’apprentissage, le renforcement des partenariats et des réseaux dans le domaine de l’éducation, de l’égalité et les contextes humanitaires. Le renforcement des messages de plaidoyer à l’échelle du continent par les médias traditionnels et numériques sur la campagne.

La devise de cette campagne est : »Maintenir les filles à l’école, autonomise leur avenir ».