BUJUMBURA, 22 jan (ABP) – Dans le cadre du projet de facilitation du commerce et intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL), le ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, a organisé mardi le 21 janvier 2024, à Bujumbura, un atelier de validation du rapport d’analyse de l’état des lieux des chaines de valeur de l’agribusiness à appuyer dans le cadre du PFCIGL.
Selon, l’assistant du ministre du commerce, Gérard Niyokindi, qui a ouvert l’atelier, l’objectif de cette réunion était de recueillir les commentaires de toutes les parties prenantes sur le rapport provisoire comprenant l’état des lieux, le diagnostic, la stratégie opérationnelle, les contraintes et les besoins d’appui des six chaines de valeurs sélectionnées pour être soutenues par le PFCIGL. Il s’agit, selon lui, de la farine du maïs, la farine de manioc, le jus d’ananas, l’huile de palme, les oignons et la tomate transformée qui ont été sélectionnées.
Les bénéficiaires de ladite facilitation sont les femmes et les jeunes qui font le commerce transfrontalier entre le Burundi et la RDC. Le PFCIGL contribuera à atteindre la finalité de la vision, qui est de faire du Burundi une nation prospère, grâce à une augmentation soutenue de la production des biens et services, des changements structurels conduisant à l’augmentation de l’espérance de vie, de la satisfaction des besoins fondamentaux et la réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté dans toutes ses dimensions.
Selon Niyokindi, le PFCIGL est une réponse adéquate aux nombreux défis déjà identifiés dans la stratégie nationale de promotion du commerce transfrontalier. Le projet vient ainsi en appui à la mise en œuvre des mesures visant à répondre aux obstacles les plus contraignants le long des frontières entre le Burundi et la RDC, à savoir les difficultés rencontrées lors du passage aux frontières pour les petits commerçants, nécessitant les réformes des procédures de gestion des frontières.
Comme défis, il a relevé la faiblesse des infrastructures, le manque d’installation appropriées pour la collecte, le groupage, la transformation, le conditionnement, l’étiquetage ainsi que le stockage des marchandises à commercialiser.
Après analyse, les participants ont validé le document moyennant certaines recommandations.