BUJUMBURA, 23 jan (ABP) – L’insémination artificielle est l’une des pratiques pouvant améliorer la production en élevage des vaches, a-t-on appris auprès de Rosalie Ntahonsigaye, Technicienne vétérinaire communale de Bugarama, le jeudi 23 janvier 2025.
Ntahonsigaye a expliqué que cette méthode consiste à poser artificiellement des spermes du taureau géniteur dans l’appareil génital de la vache en chaleur naturelle ou provoquée par l’injection des hormones (synchronisation), afin d’avoir dans les conditions normales un ou deux veaux dans neuf mois. Cette méthode de fécondation est très différente de celle qui est traditionnelle, a-t-elle souligné, car la méthode naturelle attend que la vache soit naturellement en chaleur pour être fécondée par le taureau.
La technicienne vétérinaire Ntahonsigaye a indiqué que parfois, la méthode naturelle présente quelques inconvénients comme l’infécondité et le manque de chaleur chez la vache deux ans ou plus après la parturition.
Dans le cas de l’insémination artificielle, le suivi est facile car l’état de la vache est connu, a affirmé Ntahonsigaye. « Nous demandons au gouvernement de former plusieurs techniciens pour servir la population de différentes localités du pays. Il serait aussi efficace de mettre en place une stratégie pour faciliter la tâche aux éleveurs de se procurer les hormones du taureau », a suggéré Ntahonsigaye.
« Nous planifions quand on veut avoir des veaux. Cela nous permet d’augmenter la production du lait ainsi que de la viande », a annoncé Michel Ntahombaye, l’un des utilisateurs de l’insémination artificielle. « Les hormones sont importées de l’étranger, elles sont chères, ce n’est pas n’importe qui, qui peut s’en procurer », a-t-elle ajouté. Ntahombaye a témoigné que cette méthode d’insémination artificielle est très efficace car, selon lui, elle est sure et permet le contrôle du bétail.