BUJUMBURA, 30 jan (ABP) – Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye accompagné par la première Dame est rentré mercredi, le 29 janvier 2025, depuis la Tanzanie, où il a participé au sommet africain sur l’énergie « Mission 300 », tenu à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 27 au 28 janvier 2025.
Selon le porte-parole adjoint du président de la République, Sébastien Ntahongendeye, le concept mission 300, est un projet panafricain qui a pour ambition de donner accès à l’énergie à 300 millions d’africains à l’horizon 2030. Il a fait savoir que le président Ndayishimiye, comme tous les chefs d’Etats présents, a fait une présentation sur les réalisations du Burundi en matière énergétique où il a présenté les projets déjà réalisés, ainsi que les projets qui sont en cours de réalisation.
Au niveau des projets réalisés, le Chef de l’Etat a notamment évoqué la centrale hydro-électrique « Rusumo Falls », qui fournira une production énergétique de 27 mégawatts ; la centrale hydro-électrique Kabu 16 qui fournira une production de 20 mégawatts. La centrale hydro électrique jiji-Murembwe qui fournira une production de 49,5 mégawatts, un projet qui est phase terminal de construction, a-t-il mentionné.
Au niveau des projets en perspectives, le chef de l’Etat a évoqué, selon M. Ntahongendeye, le projet de connexion inter-régionale, à savoir le réseau renaissance de l’Ethiopie, mais aussi du réseau Julius Nyerere dont les productions pourront être bénéfiques pour le Burundi.
Le porte-parole du Chef de l’Etat a, par ailleurs, informé qu’au terme du sommet, les chefs d’Etat africains ont apposé leurs signatures sur « La déclaration de Dar es Salaam », avec pour objectif de mettre en action la « Mission 300 ». Les pays signataires se sont engagés, à ce propos, à produire des énergies renouvelables, fiables, abordables, propres et durables dont profitera aussi le Burundi.
En marge du sommet, le président Ndayishimiye a eu des entretiens avec ses homologues, avec lesquels, il a évoqué les questions intéressant la coopération bilatérale, mais aussi des questions intéressant la population au niveau multilatéral