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L’art de sculpture, un des métiers qui contribuent à combattre la pauvreté

ByAdministrateur

Fév 20, 2025
Francois Ndayizeye

BUJUMBURA, 7 fév (ABP) – L’art de sculpture, un des métiers qui contribuent à combattre la pauvreté, a indiqué François Ndayizeye, artiste sculpteur, lors d’une interview accordée à l’ABP jeudi, le 6 janvier 2025, au Musée vivant de Bujumbura.

En effet, la sculpture est une activité artistique qui consiste à donner une représentation d’un objet dans l’espace, au moyen d’une matière à laquelle on impose une forme esthétique.

Ndayizeye a fait savoir qu’il a commencé à exercer ce métier à l’âge de 10 ans. C’était dans un atelier de sculpture qui était près de leur domicile, en aidant à poncer des objets après l’école, raconte-t-il. Cela lui a donné le courage de pratiquer ce métier à l’âge de 19 ans.

Selon lui, avec un capital de cinq mille (5000 BIF), il achetait cinq planches avec lesquelles il sculptait deux ou trois objets qu’il vendait pour pouvoir transformer un petit capital de départ à une activité de modèle comme moyen de sortie de la pauvreté.

Il indique que la sculpture est une activité génératrice de revenu étant donné qu’il constitue le développement économique et social.

De plus, a-t-il précisé, on fabrique des objets de différents forme et modèle, notamment les tableaux et d’autres qui servent de décor et qui illustrent la culture des pays surtout pour la culture burundaise et la vie courante ou sociale, à partir des planches d’arbre appelé « sederera ».

Ndayizeye a témoigné que ce métier l’a déjà aidé à transformer sa condition de vie, car, il a déjà acheté quatre parcelles.

Il souligne qu’il a déjà formé 26 jeunes et que ces derniers sont actuellement stables financièrement. Il a invité d’autres jeunes à apprendre ce métier, tout en signalant qu’il est prêt à les aider gratuitement à acquérir des compétences nécessaires au lieu de rester les bras croisés.

Même si ce métier génère de l’argent, certains défis liés au manque du marché d’écoulement sont à signaler. Mais, il a précisé que chaque année, l’Etat leur donne des opportunités de participer dans la foire commerciale internationale de Dar es Salaam en Tanzanie, dans le salon commercial de JUA KALI organisé par l’EAC et dans d’autres expositions ventes locales qui les aident à vendre pas mal d’objets au bon prix.

Il a informé que cela les encourage à continuer à travailler étant donné qu’il parvient  à subvenir aux besoins de sa famille.