KAYANZA, 10 fév (ABP) – Les natifs de la province Kayanza, résidants ou non, se sont rencontrés samedi, le 8 février 2024, au chef-lieu de la province, pour échanger les vœux de l’an 2025 et présenter les principales réalisations dans la nouvelle province élargie de Butanyerera.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence du président de l’Assemblée Nationale, M. Gélase Daniel Ndabirabe, le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, les parlementaires élus dans la circonscription de la province Kayanza, ainsi que d’autres cadres natifs de cette province.
S’agissant de la situation globale de la province Kayanza, le gouverneur Rémy Cishahayo, s’est réjoui que cette province ait fait un pas de géant dans tous les domaines, depuis son accession à la tête de ladite province. Il a salué le fait que ses dirigés soient toujours à l’œuvre et le climat de collaboration qui caractérise toutes les couches professionnelles.

Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale, M. Gélase Daniel Ndabirabe, a tranquillisé la population suite à l’insécurité prévalant dans différents coins du monde y compris la Communauté est-africaine.
Il a fait savoir que les Burundais vont se lever comme un seul corps d’autant plus que le pays a traversé des moments tragiques. Il s’est dit satisfait de l’étape franchie par la province Kayanza, en matière de mise en commun des lopins de terre. Il a précisé que les projets phares réalisés par la province Kayanza sont le principal capital qu’elle apportera dans la province élargie de Butanyerera. Il s’est dit confiant que si toutes les anciennes provinces fassent de la sorte, il n’y a aucun doute d’atteindre la vision du pays émergent en 2040 et pays développé en 2060.
Il a insisté que les secteurs de l’agriculture et de l’élevage sont le pilier du développement. Par cette même occasion, il a fait un clin d’œil aux parlementaires qui seront élus très prochainement de ne pas se contenter de contracter des crédits pour construire des maisons à Bujumbura, mais plutôt de s’approprier des projets du gouvernement et à promouvoir le domaine agropastoral au niveau de leurs collines natales.