BUJUMBURA, 12 fév (ABP) – L’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), en partenariat avec le Conseil National de la Communication (CNC), ont organisé, mardi le 11 février 2025, dans les enceintes de l’Hôtel Source du Nil, en Mairie de Bujumbura (capitale économique), un atelier d’évaluation des réalisations des médias dans le cadre de la promotion de la protection sociale au Burundi pour l’année 2024, a-t-on constaté sur place.
Dans son discours de cadrage de l’atelier, le directeur général de l’INSS, Emmanuel Miburo, a rappelé que le protocole de collaboration entre l’INSS et le CNC date de 2023 et qu’il va jusqu’en 2027. Pour lui, ce protocole crée un environnement de conjuguer les efforts pour rattraper le retard que connait le secteur de la protection sociale.
Il a déploré le fait que ce secteur si important pour la vie d’une nation soit méconnu.

Ainsi, a-t-il indiqué, c’est dans ce cadre que l’INSS et le CNC se sont engagés à évaluer périodiquement les actions des médias en matière de protection sociale au Burundi, à renforcer continuellement les professionnels des médias dans ce secteur et à chercher des ressources auprès des partenaires œuvrant dans ce programme.
Prenant la parole à son tour, le vice-président du CNC, Laurent Kaganda, a laissé entendre que l’INSS et le CNC sont deux institutions qui sont au service de la nation et que c’est dans cette optique que cette séance a été conçue par l’INSS pour renforcer les capacités des médias sur les aspects de la protection, davantage, sur la protection sociale.
L’assistant du ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, Véronique Barindogo, a fait savoir qu’il y a encore du pain sur la planche en matière d’immatriculation à l’INSS du fait que la population burundaise n’est pas du tout informée de la loi régissant la protection sociale, d’où certains employeurs négligent ce secteur, a-t-elle déploré, signalant que le gouvernement burundais s’est déjà engagé à atteindre la couverture de santé universelle, à mettre sur pied un registre social unique, à renforcer les institutions qui promeuvent la protection sociale, à vulgariser la stratégie nationale de protection sociale.
Lors des échanges, les participants ont promis de tout mettre en œuvre pour la promotion du secteur de la protection sociale et de demander d’être accompagnés et appuyés pour l’atteindre cet objectif.