BUJUMBURA, 7 mars (ABP) – 50 membres de la coopérative « Umuco w’ aborozi », exerçant le métier d’élever les lapins au quartier Carama en commune Ntahangwa élargie désirent un accompagnement de la part du gouvernement, pour que leurs métiers soient accomplis, ont-ils indiqué dans une interview accordée à l’ABP, lundi le 3 mars 2025.
Alexis Ndayizeye le représentant de cette coopérative a fait savoir que les activités d’élevage ont débuté lors de l’appel du président de la république, Evariste Ndayishimiye, aux burundais de se lancer à l’élevage des petits bétails comme les lapins.
A cet effet, Ndayizeye indique que l’union fait la force. « J’ai commencé avec deux lapins, aujourd’hui j’arrive à 103 lapins en bonne santé et j’ai compris que les lapins ne se reproduisent
rapidement que par la pratique d’une bonne alimentation accompagnée d’eau, une bonne santé, un bon logement et enfin une hygiène journalière. »
Il a fait savoir qu’aujourd’hui, les membres de la coopérative umuco possèdent 550 lapins et ils désirent qu’après une année, le nombre de ces derniers sera augmenté. Il a ajouté que ces derniers ont l’idée d’initier leur propre boucherie, pour qu’ils puissent générer des revenus. Il a aussi lancé un appel aux personnes qui disent qu’elles n’ont pas d’emploi de se joindre à eux dans cette coopérative afin d’emprunter le même chemin.
Ndayizeye a signalé qu’on prévoit un lancement officiel de la coopérative dans la commune Ntahangwa pour accueillir des nouveaux membres. Selon lui il sera également une occasion de mettre en place des personnes chargées de la formation sur l’élevage des lapins pour les débutants, à ceux qui n’ont pas bien compris le métier et qui l’ont abandonné et celles chargées des soins et de la construction des cages à lapins.
Pour clore, il demande au gouvernement de les soutenir matériellement en leur procurant des terrains d’élevages vastes, pour leur faciliter l’extension de cet élevage des lapins. Le marché d’écoulement tant interne qu’externes, la transformation et la conservation de la viande sans oublier le marché d’écoulement des produits dérivés figurent parmi les grandes préoccupations.