BUJUMBURA, 8 mars (ABP) – La direction générale de la protection civile et de la gestion des catastrophes a célébré, le vendredi 7 mars 2025, à Bujumbura, sous le haut patronage du ministère de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique, la journée mondiale de la protection civile, Edition 2025, sous le thème « La protection civile, garantie de la sécurité pour la population ».
A l’occasion de cette journée, le directeur général de la protection civile et de la gestion des catastrophes Roger Ndikumana a indiqué que la célébration de cette journée a pour objectif de contribuer au développement des systèmes propres des Etats, pour assurer l’assistance aux populations, leur protection, la sauvegarde de leurs biens et de l’environnement face aux catastrophes naturelles et anthropiques.
Il a en outre fait savoir que le 19 février 2009, le Burundi est devenu membre effectif de l’organisation internationale de la protection civile (OIPC), et que cette journée a commencé à être célébrée sous les thèmes variées au Burundi, le 1er mars de cette même année.
Ndikumana a tenu à annoncer que durant cette année écoulée, plusieurs réalisations ont été faites dans le domaine de la gestion des risques et prévention contre les catastrophes naturelles, sont entre autres la mise en place de la carte cartographie multirisques, qui est prévu d’être enseignée à la population pour qu’elle sache comment l’utiliser. Il a aussi fait savoir que différents quartiers de la ville de Bujumbura ont été approvisionnés en eau potable, et que durant cette même année, la population victime des inondations à Gatumba a été secourue et déplacée vers Mubimbi et Buganda en province Cibitoke.
Il a signalé que parmi les risques gérés figure aussi les accidents d’incendies. Concernant les risques liés aux inondations, Ndikumana a conseillé aux victimes qui sont toujours dans des endroits inondés de les quitter, et se diriger dans des endroits que l’Etat leur a réservés, mais aussi de cesser de pratiquer les travaux agricoles dans ces zones à risques jusqu’à nouvel ordre.
Ndikumana a par ailleurs signalé que les zones se trouvant sur le littoral du lac Tanganyika sont les plus inondables. Il a déploré le comportement de certaines populations qui retournent vivre dans ces zones après être déplacés, tout en leur rappelant qu’ils devraient suivre les conseils reçus pour ne plus faire face aux mêmes risques.
Concernant les défis, Ndikumana a indiqué que le secteur de protection civile fait face au manque des matériels techniques de génie suffisant comme les pelles chargeuses, les camions anti-incendie aux échelles plus long, pour intervenir en cas d’incendies dans les maisons en étages, ainsi que les camions citernes pour l’approvisionnement en eau potables des quartiers qui n’en ont pas.
Il a aussi signalé que ce secteur a besoin de matériels pour la gestion et la prévention contre les risques pouvant se manifester dans les industries, liées aux produits chimiques, biologiques, nucléaires et radiologiques. Ndikumana a révélé que ces matériels ont été commandés.
Ndikumana a recommandé à la population de travailler en collaboration avec différents secteurs comme ceux de l’urbanisme et de construction, consulter les plans de contingence pour s’informer sur la gestion des risques et catastrophes naturels.