La médecine traditionnelle, l’un des piliers pour la santé humaine

BUJUMBURA, 19 mars (ABP) – Les médicaments traditionnels est l’un des solutions pour la santé des êtres humains. Cela a été annoncé par Sœur Pélagie Miburo travaillant au centre de vente des produits de la médecine naturel au Centre de Santé des Sœurs Bene Thérèse, en Mairie de Bujumbura, c’est lors d’une interview qu’elle a accordée à l’ABP, le mardi 18 mars 2025
Selon Sœur Miburo, les médicaments traditionnels sont transformés dans les plantes naturelles se trouvant sur la terre, c’est à dire les plantes consommables ou non consommables. Pour elle, la médecine naturelle, c’est la tradition des grands pères, elle a indiqué que les médicaments traditionnels sont les seules plantes au monde pour protéger la santé des êtres humains. Miburo a signalé que les médicaments traditionnels ne causent pas de conséquences pour la santé humaine, donc, pour le patient, il faut suivre la prescription, de plus ces médicaments sont préparés dans des meilleures conditions avec beaucoup d’hygiène.
En se référant au livre du prophète Ezéchiel 47, verset 12, stipulant que « les fruits seront une nourriture et les feuilles un remède », Sœur Miburo a déclaré que chaque plante est un médicament pour un être humain. Félix Nikobamye l’un des patients que l’ABP a rencontré à ce centre, a annoncé qu’il a choisi les médicaments traditionnels, car ils sont différents des médicaments modernes. Pour lui les médicaments pharmaceutiques sont constitués de plantes mélangées aux produits chimiques, qui peuvent être nuisibles à la santé. D’où son choix de préférer des médicaments traditionnels.
Sœur Miburo considère que la médecine traditionnelle n’est pas envoutante ou exorciste comme le prétend certaines églises, qui interdisent même à leurs ouailles d’y recourir. Elle a plutôt appelé à un changement de comportement estimant que cette médecine est aussi efficace que la médecine moderne et qu’elle n’est ni envoutante ni exorciste. Sœur Miburo a demandé à l’Etat de soutenir la médecine traditionnelle qui, selon elle, était pratiquée au Burundi bien avant celle moderne.