BUJUMBURA, 14 mai (ABP) – Le Conseil des ministres tenu la semaine dernière, à Gitega, sous la présidence du Chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a analysé 9 projets de loi dont celui portant ratification par la République du Burundi de l’accord entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de la République de Serbie dans le domaine de l’éducation, signé le 12 mars 2025 à Belgrade. Ce projet a été présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement, Albert Shingiro. Cet accord va faciliter le transfert du savoir-faire et des technologies, mais aussi le développement économique, social et culturel entre les deux pays.
Le ministre Shingiro a indiqué les actions que doivent mener les institutions éducatives des deux pays et précise les domaines dans lesquels les deux parties vont échanger leurs expériences. Après analyse et débat le conseil des ministres a adopté ce projet de loi.

Le même ministre a également présenté le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de la République de Serbie sur la coopération économique, signé le 12 mars 2025 Belgrade. L’objectif de cet accord est de développer et renforcer davantage la coopération économique entre les deux pays. Sa ratification constitue une étape qui va contribuer à la mise en œuvre de la diplomatie économique basée sur l’attrait des investissements étrangers, le transfert des technologies, la promotion des échanges commerciaux et du tourisme, le développement des infrastructures ainsi que l’industrialisation du pays. Le projet de loi a été adopté par le conseil des ministres.
Il a aussi présenté devant le conseil des ministres le projet de mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République du Burundi et la société «Afrik, Assistance » relatif à la construction d’un building R+11 qui va abriter la chancellerie du Burundi à Kinshasa, qui est actuellement logée dans un bâtiment dont il a bénéficié dans le cadre de la réciprocité diplomatique avec la République démocratique du Congo.
Cependant, ce bâtiment n’est plus adapté à l’exercice diplomatique actuel au regard de ses édifices. Afin de relever ce défi, l’ambassade du Burundi à Kinshasa a unifié un projet pour la construction d’un bâtiment qui va regrouper différents services nécessaires à la chancellerie.
La société «Afrik, Assistance » a, à cet effet, été retenue pour son offre de construction d’un immeuble R+11.
Lors de même réunion, le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines a présenté le mémorandum d’entente sur la mise en œuvre d’un programme d’augmentation de la capacité électrique à travers la promotion et le développement de l’énergie renouvelable hydroélectrique au Burundi par le Consortium Kage Ltd et MALTHE WINJE INFRAPOWER. Ce projet est proposé dans le souci d’accélérer la réalisation d’un programme de production électrique dans un partenariat public-privé.
Le groupement des sociétés KAGE Ltd et MALTHE WINJE INFRAPOWER a proposé de développer, financer et mettre en œuvre un programme d’augmentation de la capacité de l’énergie renouvelable.
L’objet du mémorandum d’entente est de mettre en place un cadre de collaboration permettant à ce groupement de faire les études de faisabilité sur le site Muhira (Muhio16) d’une puissance de 3.7MW pour une période de douze mois, mobiliser les financements nécessaires pour faire ses études.
Le groupement doit financer à hauteur de 100 % sur les fonds privés ou via des facilités de crédit ou subvention disponible pour toutes les activités décrites dans ce mémorandum d’entente.
A l’issue de l’analyse, le conseil des ministres a donné le feu vert pour que le mémorandum soit signé.
Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a présenté quant à lui, la note sur la fixation du prix d’achat du café cerise et du prix d’achat d’un kilogramme de la feuille verte de thé. Le calcul du prix d’achat tient compte de certains paramètres notamment la production prévisionnelle, la qualité, le rendement moyen de transformation, les coûts de production et autres coûts opérationnels, le niveau de la bourse, le taux de change du dollar américain par rapport au franc burundais, etc.
Après analyse de tous les scénarii proposés, le conseil des ministres a retenu le prix de 2.800FBu/kg de café cerise et de 500 FBu par kg de feuille verte de thé.