KAYANZA, 19 mai (ABP) – Les administrateurs des communes Muhanga et Rango en province Kayanza (nord) demandent au gouvernement burundais de lancer la campagne d’achat des grains de maïs sec du fait que les agriculteurs sont aujourd’hui confrontés au problème de manque du marché d’écoulement de cette production. Les deux autorités administratives se disent très préoccupées par le manque des hangars de stockage de cette production surtout que les grains de maïs sec achetés l’année passée sont jusqu’ici stockés dans les hangars fixés dans différentes zones. C’est pour cette raison qu’ils demandent de prendre toutes les dispositions qui s’avèrent nécessaires afin de désengorger ces hangars avant le lancement de la campagne d’achat de cette production par l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire (ANAGESSA).
Comme mentionné dans le communiqué rendu public et signé en date du 29 avril dernier par le ministre ayant l’agriculture, tout commerçant le voulant était admis à acheter les grains de maïs sec à 1 700 Fbu le kilo en attendant que l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire (ANAGESSA) lance la campagne de collecte et d’achat de cette production. Cela étant, les administrateurs des communes Muhanga et Rango déplorent que les commerçants n’aient pas répondu à cet appel leur lancé.
L’administrateur communal de Muhanga, M. Benoît Ndayizeye, souligné qu’ils n’ont pas de marché d’écoulement de la production de maïs récemment récolté alors que la production achetée l’année reste jusqu’ici stockée dans les hangars. Même son de cloche pour son homologue de Rango, M. Déus Babahokubwayo, qui indique que même si l’ANAGESSA procéderait à l’achat de cette production, elle sera confrontée au problème de manque des hangars de stockage.
Les deux autorités administratives des communes Muhanga et Rango demandent, pour ce faire, aux instances habilitées de tout mettre en œuvre pour désengorger les hangars de stockage aujourd’hui débordés par la production de maïs achetée l’année passée. Quant à l’ANAGESSA, ils lui proposent de songer à acheter la production de maïs surtout que les agriculteurs des différentes communes de la province Kayanza la vendent aujourd’hui à un prix dérisoire comparativement au prix de fixé par le gouvernement