BUJUMBURA, 17 jan (ABP) – Le chef de zone Kinama située dans la commune urbaine de Ntahangwa (nord de la capitale économique), a procédé lundi le 16 janvier 2023, à la fermeture des bistrots et des restaurants sans latrines.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de multiples actions qui sont en train d’être menées dans le but d’arrêter la progression de l’épidémie de choléra dans cette partie de la mairie de Bujumbura, a-t-on appris du chef de zone Kinama M. Astère Niyokwizera.
Il a indiqué que cette opération a été menée dans les quartiers de Ruyigi, Ngozi, Bukirasazi et Bubanza, précisant que l’épidémie de choléra avait déjà touché trois quartiers de cette zone à savoir Bukirasazi I, Bukirasazi II et le quartier Bubanza. Au total 15 cas de choléra dont un décès a été recensé depuis que cette épidémie a fait irruption dans cette zone. C’était à la veille des fêtes de fin d’année.
- Niyokwizera se réjouit que cette épidémie soit pour le moment maîtrisée, signalant que depuis plus d’une semaine, pas de nouveaux cas de choléra qui ont été portés à la connaissance de l’administration de la zone Kinama.
En plus de la fermeture des bistrots qui n’ont pas de latrine, a ajouté M. Niyokwizera, les responsables de l’administration de la zone s’attèlent à la sensibilisation de la population sur le respect des mesures d’hygiène. Ainsi donc, l’administration de la zone Kinama encourage les gestionnaires des boutiques, des restaurants, pharmacies et des bistrots, à installer des dispositifs de lavage des mains qui serviront aussi à la prévention contre le COVID-19.
Selon M. Niyokwizera, la zone Kinama a bénéficié de l’appui de certaines organisations dans la lutte contre la progression de l’épidémie de choléra. Il s’agit notamment du ministère en charge de la santé publique, la Croix Rouge du Burundi, l’Unicef et la police de protection civile. Le chef de zone Kinama se réjouit aussi que la REGIDESO ait pris la mesure interdisant la vente de l’eau potable dans les robinets publics.
Cependant, le chef de zone Kinama déplore le cas de certaines avenues qui ne sont pas encore alimentées en eau potable. C’est dans ce cadre qu’il invite la REGIDESO à trouver solution à ce problème. Cette autorité municipale cite le cas de la cellule cinq du quartier Bukirasazi II.