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Visite du Ministre en charge de l’agriculture en province Cibitoke

ByAdministrateur

Fév 9, 2023

CIBITOKE, 2 fév (ABP) – Le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage, M. Sanctus Niragira a effectué une visite de travail, le mercredi 1er février, en commune Mugina, en province Cibitoke, dans le cadre des descentes des membres du gouvernement, pour rencontrer et répondre aux préoccupations de la population, relatives au Ministère.

Avant de procéder aux questions des participants à la réunion, le Ministre a parlé de son Ministère, et des activités en cours, pour la protection des terres cultivables, la protection de l’environnement, la fertilisation du sol, et l’irrigation, etc. Il a précisé que l’agriculture et l’élevage constituent le moteur du développement du pays, raison pour laquelle le gouvernement a revu récemment en hausse, le budget alloué à son Ministère. En effet, le Ministre a fait savoir que l’agriculture au Burundi, produit 90% de la nourriture des burundais, fait vivre 80% de la population, apporte 80% des devises, et contribue à hauteur de 40% du PIB. Sur ce, tout le monde doit participer pour son développement, y compris les fonctionnaires, afin de permettre à tout citoyen d’avoir de quoi à manger, et de l’argent en suffisance, comme c’est l’objectif du gouvernement.

Il s’est inscrit en faux contre la fraude des engrais subventionnés, et la plantation des eucalyptus près des cultures. Le Ministre en charge de l’agriculture a encouragé la province agricole de Cibitoke, pour l’extension du périmètre irrigué, et a plaidé plus pour la protection de l’environnement, la plantation des arbres agro-forestiers et des fruits. Il a répondu à beaucoup de questions des participants, comme celles relatives aux terres domaniales, à l’insuffisance du personnel technique, question des engrais subventionnés, l’exploitation illicite des minéraux, les coopératives, et autres.

Le Ministre Niragira voulant recueillir toutes les préoccupations de la population a donné l’opportunité à ceux qui n’ont pas eu la chance de toucher le micro, pour lui transmettre leurs doléances par papier, pour leur répondre prochainement par téléphone.