BUJUMBURA, 3 fév (ABP) – Le président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), M. Sixte Vigny Nimuraba a reçu, jeudi 2 février 2023, M. Eamon Gilmore, l’envoyé spécial de l’Union Européenne (UE) pour les droits de l’homme. Ce dernier était accompagné par l’ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi, M. Claude Bochu.
Après l’audience, M. Nimubara a indiqué à la presse qu’avec les deux personnalités, ils ont échangé sur la situation des droits de l’homme au Burundi, les 3 missions de la CNIDH que sont la protection, le rôle consultatif de la commission et promotion en matière des droits de l’homme.
Les projets d’avenir ont aussi étaient au menu des échanges. A ce propos, M. Nimuraba a fait savoir qu’ils ont évoqué l’alternative à réserver à un projet qui était exécuté en collaboration avec l’UE qui touche à sa fin. Certains cas ont été expliqués par la CNIDH à M. Gilmore, des cas qui nécessitaient une compréhension de sa part, a encore indiqué M. Nimuraba.
S’exprimant par rapport à la situation des droits de l’homme actuellement, M. Nimuraba a informé qu’« il y a beaucoup d’améliorations sur tous les points. Il y a beaucoup d’initiatives et d’actions qui vont dans le sens de la protection et de la promotion des droits de l’homme au Burundi ». Affirmant que l’équipe dirigée par l’envoyé spécial de l’UE pour les droits de l’homme a confirmé que des améliorations et efforts accomplis par le président de la République, la CNIDH et d’autres acteurs, sont visibles.
Pour sa part M. Gilmore a précisé qu’il est au pays pour une visite de 3 jours sur invitation du président de la République. Il a déjà rencontré le président de la République, et qu’il va rencontrer les représentants de la société civile, du gouvernement, ainsi que d’autres institutions qui œuvrent dans ce secteur. C’est pour avoir un point de vue global sur la situation des droits de l’homme au Burundi, notamment les progrès enregistrés et les efforts qui restent à consentir, a-t-il souligné. M. Gilmore a révélé qu’il va ainsi offrir sa contribution. Il est passé en revue les grandes lignes des échanges qu’il a déjà eu : de l’espace réservée à la société civile à la liberté d’expression à travers les médias, des droits de la femme au fonctionnement du système judiciaire.
Par rapport à la justice, M. Gilmore a fait remarquer que le président de la République l’a informé sur les avancées sur les réformes en cours. Il a salué l’engagement déjà affiché, encourageant le Burundi à collaborer étroitement avec les Nations Unies en matière des droits de l’homme, tout en réaffirmant l’engagement des Etats membres de l’UE à soutenir les efforts du Burundi, à travers leur représentation de leur ambassade sur place.