GITEGA, 7 mars (ABP) – Les femmes regroupées en association de développement rencontrent beaucoup de facilités d’accéder au développement. Ensemble, elles échangent leurs expériences et exécutent des projets qui les propulsent sur une place au soleil. Tel est le point de vue de Mme Claudette Nshimirimana, présidente d’AFADD (association des femmes appliquées pour le développement durable) dont l’objectif primordial est la sensibilisation des femmes sur l’adhésion aux coopératives en vue de réduire leurs situations de misère.
A son actif, l’AFADD a déjà initié, à Gitega (centre du pays) six coopératives dont les membres avoisinent près de mille personnes, en une période de deux ans, a expliqué à l’ABP, Mme Nshimirimana.
Pour corroborer les propos de cette dernière, Mme Claudette Manariyo, une femme de 30 ans dit que, grâce à AFADD, sa vie s’améliore au jour le jour. Elle s’est retrouvée en situation de chômage après l’école des sciences sociales et humaines. Mais elle a viré dans une coopérative de couture d’où elle a terminé la formation avec brillance. Du fait qu’elle maîtrise l’outil informatique, Mme Manariyo raconte qu’elle fait le design et l’impression sur des tissus qui deviennent par la suite appréciés par plus d’uns parmi sa clientèle, précise-t-elle.
Aux jeunes qui se disent en situation de chômage, Mme Manariyo conseille de rompre avec l’attentisme d’être recrutés dans le fonctionnariat public ou privé. A place, poursuit-elle, une personne intelligente s’adapte à une situation problématique. L’on doit user de ses méninges pour sortir du chômage au lieu de demeurer en celui-ci, a-t-elle conclu