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Les prix des denrées alimentaires restent élevés malgré l’exonération de la taxe ad valorem

ByAdministrateur

Avr 18, 2023

BUJUMBURA,  17 avr (ABP) –  Les prix des  denrées alimentaires restent élevés dans la ville de Bujumbura  malgré  la mesure ordonnant l’exonération de la taxe ad valorem de 1,5 % sur ces produits,  qui a été prise par le ministère  en charge des Finances  le 30 mars 2023, a-t-on  constaté sur place, lundi17 avril 2023.

A travers cette ordonnance du 30 mars, le ministère des Finances, du Budget et de la planification économique,  précisait  que les importations qui bénéficient de  l’exonération de la taxe ad valorem de 1,5 % de la valeur en douane sont celles  des produits alimentaires dont le haricot sec, le riz, la farine de manioc, le sucre, la farine de maïs, le manioc et les graines de maïs.

Au marché dit  COTEBU,  ainsi que dans les boutiques  de la commune Ntahangwa ( Nord de la capitale économique),  les prix  de certains produits ont  connu une légère diminution variant entre 100 FBu et 300 Fbu, alors que d’autres sont  restés inchangés.

Le prix du haricot  communément appelé «  Kajekaramana » s’achète toujours à 3800Fbu le kilo. Quant à la variété du haricot appelé «  haricot jaune »,  il a connu une diminution de 100 Fbu chutant  de 4100 à 4000Fbu.

L’ABP a constaté aussi  que les prix du riz importé du Pakistan et de la Tanzanie sont  restés inchangés. Ils se vendent respectivement  4000Fbu et à 4600Fbu alors que le riz produit localement  a connu une diminution de 300Fbu.  Il  chuté de 3800 à 3500FBu.

Le prix  de la farine du maïs  est resté inchangé. La farine de maïs importée se vend à 3200 Fbu le kilo contre 2600Fbu le kilo pour la farine  produite localement. Par ailleurs, le prix des graines de maïs varie entre 1750 et 2000Fbu le kilo, alors qu’avant la mesure du ministère en charge des Finances elles étaient  vendues  à 2000 Fbu le kilo.

Les vendeurs de ces produits interrogés par l’ABP,   indiquent  que cette mesure tarde à produire des effets, étant donné qu’ils sont en train de vider les anciens stocks  de marchandises qu’ils ont achetées à des prix exorbitants. « J’ai un stock de 500 kg de maïs que j’ai acheté à un prix très élevé, comment  puis- je le vendre à moins cher »,   a fait remarquer un commerçant rencontré au marché COTEBU.