MAKAMBA, 6 oct (ABP) – Les femmes leaders politiques sont appelées à s’investir davantage dans leurs activités politiques et continuer à faire efficacement les travaux liés à l’autonomisation de leurs familles respectives.
Cela est ressorti de l’atelier de discussion sur les rôles et les responsabilités de la femme politique pour le pays et dans le ménage ainsi que les perceptions autour de la participation politique de la femme, organisé dernièrement par Burundi Leadership Training Program (BLTP) à Nyanza-Lac, en province Makamba (sud du Burundi) à l’intention des représentantes des forums des femmes, des femmes leaders politiques, des organisations féminines et des confessions religieuses.
Selon le facilitateur, Mme Anne Munezero, les droits politiques des femmes sont par la loi des normes de valeur constitutionnelle ou des conventions internationales ratifiées par le Burundi.
Selon Mme Munezero, certains de ces textes, comme la déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipulent que les femmes ont le droit de voter et de se faire élire à toutes les élections. Elles ont aussi le droit de prendre part à l’élaboration de la politique de l’Etat, d’occuper des emplois publics, d’exercer toutes les fonctions publiques à tous les échelons du gouvernement et de participer aux organisations et associations non gouvernementales s’occupant de la vie publique et politique du pays.
Les femmes devront continuer à faire le plaidoyer pour que la loi prévoit des garanties de respect du quota de 30% des femmes dans les postes politiques et envisager des sanctions en cas d’inobservation de cette disposition.
Pour que la femme participe efficacement dans ses activités politiques et économiques, un dialogue franc entre les conjoints est nécessaire, ont souligné les participants à l’atelier, insistant sur la confiance que chacun doit avoir pour autrui. Les femmes sont invitées à être solidaires pour avoir la place qu’il faut, ont estimé les participants.
Enfin, les femmes devront participer dans des activités génératrices de revenus pour avoir contribuer dans les partis politiques dont elles sont membres, a-t-on précisé.