CIBITOKE, 22 sept (ABP) – Le Premier Ministre, Gervais Ndirakobuca s’est joint, vendredi le 22 septembre, aux 14 familles des victimes des massacres de 24 personnes, la nuit du 11 au 12 mai 2018, dans les cérémonies de levée de deuil définitive.
Dans son discours, M. Ndirakobuca a condamné cette barbarie en indiquant que les auteurs de ces massacres ne voulaient que perturber la sécurité, pour empêcher le bon déroulement du référendum qui pointait à l’horizon.
Il a profité de cette occasion pour remercier les habitants de Ruhagarika, pour leur comportement de solidarité et d’unité qui les a caractérisés pendant les moments douloureux, alors que les auteurs de ces massacres voulaient semer la haine et la méfiance entre les habitants de cette colline proche de la frontière burundo-congolaise.
Pour le premier ministre, cet acte ignoble n’a pas démoralisé les Burundais et le gouvernement, mais les a rendus forts pour sauvegarder la paix et la sécurité, et par conséquent réussir le référendum. Il a appelé tout Burundais vivant au pays ou à l’étranger, à aimer sa nation. Pour y arriver, il a interpellé tout citoyen pour rester vigilant contre les perturbateurs de la paix et de la sécurité, et pour ne pas prêter l’oreille à ceux qui diabolisent leur pays. A la veille des élections 2025, le premier Ministre a exhorté les Burundais de ne pas écouter les gens qui disent n’importe quoi, véhiculant la haine, la terreur et les divisions entre les Burundais.
Pour cet événement, le premier Ministre s’était muni d’une aide constitué de vivres et non vivres au profit des 14 familles des victimes des massacres de Ruhagarika.
Quant au représentant de ces familles, il a salué le soutien du gouvernement et des natifs, après le calvaire. Il a profité de cette occasion pour soumettre les doléances de ces familles qui ont perdu les leur. Il s’agit notamment de leur communiquer les résultats des enquêtes sur ces massacres, la prise en charge des orphelins et des veufs suite à cette barbarie, l’appui de ces familles dans leurs projets de développement afin qu’elles redeviennent encore autonomes, le renforcement de la sécurité de leur colline au fur et à mesure qu’on approche les élections, l’éclairage de toute la colline pour question de sécurité, la dotation de cette colline, d’un centre de santé.