CIBITOKE, 7 oct (ABP) – Avec l’appui du consortium Parner Africa et AFRABU, dans le projet « Menyesha Nterimbere » financé par l’organisation Trade Mark, les femmes vivant du petit commerce transfrontalier en commune Rugombo de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi) ont, après la fermeture des frontières, changé leur façon de travail pour continuer à faire vivre et leurs familles et se développer.
Pour y arriver, ces femmes reconnaissent leur évolution grâce à ce consortium qui les a rassemblées et sensibilisées. Elles se sont ainsi regroupées et ont formé quatre associations de 25 membres chacune, pouvant leur permettre d’épargner et de contracter des crédits.
Au cours de leur formation de la semaine passée en rapport avec les sociétés coopératives, leur formateur, Mme Monique Kayibanda, a confirmé le changement de mentalités de ces femmes. Elles ont pu survivre sans devoir traverser les frontières qui ont été formées suite à la pandémie du Covid-19. Ainsi, elles ont été accompagnées et formées par le consortium, à partir du moment où elles ne voyaient pas quoi faire, après la fermeture des frontières. Elles sont ainsi parvenues à former leurs propres coopératives, a fait savoir Mme Kayibanda. Elle a précisé que depuis une année et demie, ces femmes qui, auparavant travaillaient en solo, ont appris se développer, à être des leaders, mais aussi à travailler en groupements solidaires. Quant à leurs maris, ils ont bénéficié d’une formation sur la masculinité positive.
Avant la réouverture de ces frontières, ces femmes se préparent à entrer en coopératives pour se préparer à la concurrence extérieure, mais aussi à s’auto développer et promouvoir leurs activités commerciales, a-t-on appris.