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Grenier de l'information au Burundi

Rencontre du ministre des affaires étrangères avec le Corps diplomatique et consulaire accrédité à Bujumbura

ByAdministrateur

Nov 22, 2024
Le ministre des affaires étrangères, Albert Shingiro lors de la réunion

BUJUMBURA, 19 Nov (ABP) – Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au développement (MAECD) a  organisé  mardi 19  novembre 2024, un  briefing à l’endroit des chefs de missions diplomatiques et consulaires et des représentants des Organisations régionales et internationales accrédités à Bujumbura, a  appris l’ABP sur place.

Dans son allocution, Albert Shingiro, ministre des affaires étrangères et de la Coopération au développement, a remercié tous les participants à cette réunion semestrielle d’information et d’échange, soulignant qu’elle a été organisée dans le cadre d’échange amical et sincère, dans un esprit de confiance et de respect mutuels.

Selon Shingiro, cette séance est aussi une occasion de concertation en vue d’améliorer encore et toujours le résultat des efforts conjugués pour renforcer les partenariats solides et mutuellement avantageux qu’ils se sont librement convenus d’atteindre avec leurs pays et organisations respectives.

Il a fait un tour d’horizon dans les priorités absolues du Gouvernement du Burundi  et de  la situation générale qui prévaut dans le pays.  Il a parlé aussi de la situation du Burundi dans la région  et de sa position sur les défis et les enjeux globaux auxquels le monde est confronté actuellement.

En matière de paix et de sécurité, l’ambassadeur Shingiro a indiqué que le Burundi est aujourd’hui un pays calme et paisible.

Au niveau politique, le Burundi est sur une pente évolutive dans ses efforts visant à faire du Burundi un pays de paix, un univers de stabilité, un îlot de développement et un oasis de démocratie où tous les Burundais s’abreuvent des valeurs démocratiques au quotidien. La culture démocratique est déjà ancrée dans les habitudes des Burundais et ne cesse de se renforcer davantage au fur des ans, a-t-il souligné.

Vue partielle des chefs de missions diplomatiques et consulaires et des représentants des Organisations régionales et internationales accrédités à Bujumbura

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le respect des principes démocratiques est devenu une réalité garantie non seulement par la loi relative à l’organisation et au fonctionnement des partis politiques mais également par la Constitution de la République du Burundi. La liberté d’expression, de réunion, d’association, de même que le droit de fonder des associations ou organisations conformément à la loi font partie des droits fondamentaux de l’individu et du citoyen au Burundi et sont garantis par les articles 31 et 32 de la constitution burundaise.

Réitérant ses propos, Shingiro a indiqué que le Burundi se prépare aux élections législatives de 2025 qui seront suivies deux ans plus tard par les élections présidentielles en 2027. Tout sera fait pour offrir aux Burundais et à la communauté internationale des élections libres, justes, transparentes, démocratiques, inclusives et apaisées, a-t-il rassuré.

Selon toujours lui, la démocratie et la bonne gouvernance vont de pair et sont liées comme l’arbre et l’écorce. Dans un pays qui a connu un passé douloureux comme le Burundi pendant plusieurs décennies, a-t-il mentionné,  il ne peut y avoir de bonne gouvernance sans le changement radical de mentalité et de comportement. C’est ainsi qu’il a fourni l’exemple du président de la République  qui ne cesse d’appeler au changement de mentalités et de comportement afin de promouvoir l’écoute, aplanir le fossé qui se trouve entre les dirigeants et les citoyens de manière à connaitre leurs besoins et à travailler ensemble pour le développement de tous et par tous , avec comme cheval de bataille la promotion de la bonne gouvernance à travers la lutte acharnée contre la corruption et tous les phénomènes connexes.

A cette occasion, Shingiro  n’a  pas manqué de rappeler aux participants que toutes ces ambitions émanent de la vision Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Parmi les questions posées par les participants au cours de cette session figurait l’implication du Burundi dans le processus de sécurité régionale dans l’est de la RDC.  En réponse,  le ministre burundais des affaires étrangères a expliqué que le Burundi est très impliqué dans la question de la sécurité dans l’est de la RDC, tant au niveau bilatéral qu’au sein de l’EAC. Le Burundi milite pour le rétablissement de la paix dans la région, et surtout pour la restauration de l’autorité de l’Etat congolais dans l’est de la RDC, a-t-il ajouté.