BUJUMBURA, 19 oct (ABP) – Les Etats Parties à la Charte africaine de la jeunesse (CAJ) adoptée le 2 juillet 2006 à Banjul, en Gambie, reconnaissent le droit des jeunes ayant des besoins spécifiques aux soins spéciaux, et doivent s’assurer que ces jeunes ont un accès égal et effectif à l’éducation, à la formation, aux soins de santé, à l’emploi ainsi qu’aux activités sportives, d’éducation physique, culturelles et de loisirs.
Il a été précisé à l’article 24 de ladite Charte au point b que ces pays membres de l’Union africaine (UA) ayant déjà ratifié cette dernière, doivent œuvrer à l’élimination des obstacles qui pourraient entraver l’intégration des jeunes handicapés mentaux et physiques à la société, y compris la mise en place d’infrastructures et de services pour faciliter la mobilité.
Au sens général et selon le 25ème article, les Etats Parties à la CAJ ont le devoir de prendre des mesures appropriées, en vue d’éliminer les pratiques sociales et culturelles dangereuses qui affectent le bien-être et la dignité des jeunes, en particulier les us et les coutumes qui affectent la santé, la vie ou la dignité des jeunes, ainsi que les us et les coutumes inégalitaires envers les jeunes, se basant sur la différence des sexes, de l’âge ou d’autres critères.
Pour rappel, le Sénat burundais a adopté à l’unanimité le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de la Charte africaine de la jeunesse en date du 8 décembre 2022, tandis que ladite Charte a été promulguée par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, le 9 janvier 2023.