BUJUMBURA, 13 nov (ABP) – Les données démographiques de la province Bujumbura (Ouest du Burundi) sont inquiétantes et montrent un taux très élevé de croissance démographique, si rien n’est fait pour amener la population à prendre sa responsabilité, a appris l’ABP, au cours d’une conférence de presse organisée vendredi, le 10 novembre 2023, au chef-lieu de cette province par le projet Twitezimbere dans son programme « Engagement multi-acteurs pour la planification familiale », en collaboration, avec le Programme national de santé de la reproduction(PNSR).
Au de cette conférence de presse, le chef de Cabinet du gouverneur de la province Bujumbura M.Dieudonné Bizimana a révélé que les données disponibles montrent qu’en 2022, la population s’élevait à 771.964 habitants avec une densité de 671,8 hab/km2 et par mois, au moins entre 1500 à 2000 enfants sont inscrits à l’Etat-Civil.
Il a appelé les administrateurs communaux et les chefs de zone de prendre le devant et sensibiliser la population sans se lasser. Il a exhorté les responsables sanitaires à associer l’administration dans les descentes qu’ils effectuent, afin de travailler en synergie.
Selon M.Sadique Niyonkuru, chef de service Information, Éducation et communication au PNSR, la province Bujumbura reste la dernière de toutes les provinces avec un faible taux d’adoption des méthodes contraceptives, 15,8%. Il a demandé aux parties prenantes d’agir sans attendre car, demain sera trop tard. Selon lui, la pratique de la planification familiale a beaucoup d’avantages car, les mères obtiennent une bonne santé ainsi que leur progéniture, les enfants poursuivent les études sans difficultés et l’Etat dépense moins dans les soins de santé. Le chargé de la santé de la reproduction au Bureau provincial a signalé que le niveau de la planification familiale en province Bujumbura n’est pas satisfaisant mais, a noté une légère avancée et a recommandé de poursuivre la sensibilisation des couples et des jeunes.
Le Directeur provincial de l’éducation, M. Raphaël Ciza a laissé entendre que les grossesses non désirées en milieu scolaire et dans le voisinage, au cours de l’année scolaire 2022-2023, est de 77 élèves au total dont 32 du fondamentale, soulignant que les encadreurs dans les centre de santé amis des jeunes ne devraient plus inviter les jeunes à utiliser des préservatifs mais, de revenir à l’éducation traditionnelle, qui interdit les enfants au vagabondage sexuel